Plusieurs jours après la fermeture de la dernière voie de communication entre le Niger et le Bénin, la libre circulation des personnes et des biens est mise à rude épreuve, plusieurs pays impactés.
« Depuis trois jours, je ne me suis pas lavée. Regardez tout ce monde ! Des enfants, des adultes », se lamente une dame de nationalité sénégalaise, les yeux bouffis et les traits tirés.
En provenance de Ouagadougou, elle se rendait au Sénégal via le Bénin puis le Niger, quand son voyage s’est brusquement achevé à Malanville.