Avec la septième mandature de la haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC), un vœu cher aux professionnels des médias vient d’être concrétisé.
Les 9 membres qui vont animer la septième mandature de la haute autorité de l’audiovisuel et de la communication sont au grand complet. Et c’est Edouard Loko qui est désigné pour présider la destinée de l’institution.
Une première dans la vie de cette institution dont la destinée a été toujours confiée à des personnalités incultes à la profession. Ancien journaliste avec un bon palmarès, la nomination de Edouard Loko au poste de président de l’organe de régulation constitue la concrétisation d’un vœu cher aux hommes du milieu de la presse. Il faut aussi préciser qu’un journaliste à la tête de l’institution est aussi désormais une exigence de la loi.
Comme parcours, le nouveau président de la haute autorité de l’audiovisuel et de la communication a également présidé l’ODEM, le CNPA-Bénin, et a été vice-président lors de la 4e mandature de la HAAC.
Diplômé de l’ENA, il a également exercé en tant que journaliste étudiant au Héraut avant de rejoindre Le Matin en 1994. Par la suite, il a fondé le quotidien « Marrant » puis « Le Progrès ». Écrivain, il est l’auteur de l’ouvrage » Yayi Boni, l’intrus qui connaissait la maison ». Avant sa nomination à la Haac, il est chargé de mission de communication du président de la République. Fonction qu’il occupe depuis 2016.
Mais les attentes que les professionnels des médias voudront lui faire porter seraient elles combler ? Là est l’autre question quand on sait que Edouard Loko baigne désormais depuis des années dans le milieu politique devenu son milieu naturel et quand on sait la tendance du politique à apprivoiser la presse, la nomination de Edouard Loko n’est qu’une nomination comme toute autre. A l’intéressé de démentir cette assertion.