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Pour un meilleur accès aux soins neurochirurgicaux d’urgence des victimes de traumatisme crânien et de la colonne vertébrale au Bénin

Publié le samedi 12 octobre 2024  |  Matin libre
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Dr Fortuné GANKPE, MD, MSc, FWFNS, IFCNS

Médecin Neurochirurgien et Expert en Santé Internationale

CNHU Hubert Maga de Cotonou, Benin

Introduction

Outre les principales maladies transmissibles telles que le paludisme, la tuberculose et le VIH, les systèmes de santé des pays à faible revenu sont confrontés à d’autres priorités sanitaires mondiales. En raison du développement de l’utilisation des véhicules à moteur et de l’augmentation de la densité démographique, les blessures, y compris les traumatismes crâniens et les lésions de la colonne vertébrale et la moelle épinière, deviennent une cause majeure de décès et d’invalidité.

En 2016, il y a eu 27,08 millions de nouveaux cas de traumatismes crâniens et 0,93 million de nouveaux cas de lésions de la moelle épinière dans le monde, avec des taux d’incidence selon l’âge de 369 pour 100 000 habitants pour les traumatismes crâniens et de 13 (11-16) pour 100 000 habitants pour les lésions médullaires (1). Rapporté à la population du Bénin, le taux d’incidence selon l’âge des traumatismes crâniens en 2016 était estimé à 327 pour 100 000 habitants.

Les victimes d’accidents de la route entraînant un traumatisme crânien ou de la colonne vertébrale éprouvent des difficultés dommageables pour leur survie, en particulier en République du Bénin. De nombreuses personnes meurent chaque jour dans nos hôpitaux parce qu’elles ont été renversées par un véhicule à moteur et qu’elles n’ont pas accès à des soins neurochirurgicaux ou qu’elles n’ont pas les moyens de payer de leur poche pour accéder aux soins de santé. Ces décès pourraient être évités. En effet, selon Kim et al, 22 % des décès chez les patients souffrant d’un traumatisme crânien pourraient être évités (2). Et ce n’est pas juste que cela continue ainsi ! On doit faire quelque chose.

Je vous raconte seulement deux cas qui sont arrivés au CNHU et pour lesquels j’ai eu mal dans ma chair.
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