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GDIZ : un modèle de transformation économique basé sur une approche écologique et durable

Publié le mercredi 16 octobre 2024  |  banouto.bj
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© Autre presse par DR
Zone Économique Spéciale: La GDIZ, Le Terreau De La Révolution Industrielle Au Bénin
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Au cours de la première édition de l’initiative « Les rencontres presse » de la Zone Industrielle de Glo-Djigbé, jeudi 10 octobre 2024, le directeur général de la SIPI SA, Létondji Beheton a expliqué comment la zone est un modèle de transformation économique basée sur une approche écologique et durable.

La Zone Industrielle de Glo-Djigbé (Gdiz) ne se contente pas de transformer le coton. Elle adopte également une approche durable. C’est l’une des informations à retenir de la première édition de l’initiative « Les rencontres presse » organisée, jeudi 10 octobre 2024, par l’équipe de la Société d’investissements et de promotion de l'industrie (SIPI SA), chargée de la promotion de la Zone Industrielle de Glo-Djigbé. Au cours de cet échange avec les médias, le directeur général de la SIPI SA, Létondji Beheton a relevé que les méthodes de production et de transformation mises en œuvre visent à minimiser l’impact environnemental.

« Nous avons 5 unités de transformation de noix de cajou. Aujourd’hui, grâce à la transformation, nous réduisons l’empreinte carbone. Dans cette zone, quand nous décortiquons les noix de cajou, les coques sont transformées en huile. Ensuite, les résidus sont transformés en charbon. Nous avons donc zéro déchet. Quand on prend les unités intégrées de textile, les eaux issues du processus de teinture sont recyclées. Rien n’est rejeté dans la nature », a expliqué la première autorité de cette zone. Pour lui, cette stratégie de développement durable est essentielle pour attirer à la fois des investisseurs et des consommateurs soucieux de l’environnement.

Un modèle de transformation économique

Létondji Beheton a souligné que la GDIZ représente une étape cruciale dans la transformation économique du Bénin. Selon lui, il s’agit d’une coentreprise entre Arise, qui détient 65 % des actions, et l’État béninois, qui en possède 35 %. « Ce n’est pas au président Patrice Talon. C’est une joint-venture », a précisé le directeur général de la SIPI SA. Il a également indiqué que le groupe Arise est spécialisé dans le développement des zones économiques et industrielles, tout en précisant que le foncier appartient à 100 % à la République du Bénin. La zone s’étend sur une superficie de 1640 ha, mais pour la première phase, 400 ha ont été développés. La deuxième phase est déjà lancée et concerne aussi 400 ha.

« La GDIZ est aujourd'hui un dispositif important dans notre économie. Cette zone est devenue un modèle dans le monde entier. Beaucoup de pays se demandent comment le Bénin a réussi à atteindre ce niveau en si peu de temps. Désormais, au Bénin, nous avons amorcé l'industrialisation de notre pays. La GDIZ suscite beaucoup d'intérêts auprès des investisseurs et des décideurs mondiaux », a-t-il ajouté.

Le directeur de la SIPI-Bénin SA a précisé que, comme tous les Béninois, les installations sont reliées au réseau national. L’objectif est que la GDIZ devienne autonome en construisant une centrale thermique de 225 mégawatts dans la zone. Par la suite, il a annoncé un projet de construction d’une centrale solaire de 300 mégawatts. « Au fur et à mesure que les industries s’installent, les infrastructures énergétiques suivront pour satisfaire la demande en énergie », a conclu Létondji Beheton.
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