« Je m’excuse de le dire, mais ça ne va pas », Ousmane Batoko sur l’actualité béninoise

Publié le mercredi 23 octobre 2024 | Beninwebtv.com

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Ousmane Batoko,président de la Cour suprême (Pcs)

L’actualité socio-politique du Bénin suscite l’inquiétude de nombreux Béninois. C’est notamment le cas de l’ancien président de la Cour suprême, Ousmane Batoko. Invité à un entretien sur Eden TV, cet éminent acteur politique exprime, en analysant la situation actuelle du pays, qu’elle n’est pas satisfaisante.

Dans un entretien avec Eden TV, Ousmane Batoko, ancien président de la Cour suprême, a abordé l’actualité nationale, y compris l’affaire de la « tentative de coup d’État déjouée » impliquant Oswald Homéky et Olivier Boko. Critiquant le régime en place, il a souligné que des échos de coups d’État dans un système démocratique indiquent un problème.

Selon lui, « du point de vue de l’appréhension et de la compréhension qu’on a du système, il y a quelque chose qui ne va pas. Il y a quelque chose que je qualifierais d’ubuesque, que personne ne comprend, en particulier le Béninois lambda« , fait-il remarquer.

Sur la situation globale du pays en rapport avec les enjeux à venir, Ousmane Batoko est préoccupé. A le croire, tout semble confus au point où « personne n’a les bonnes informations pour rassurer la population et lui permettre de retrouver un minimum de sérénité, afin de mieux se projeter dans l’avenir« .

Face à cet atmosphère lourd, l’ancien président de la Cour suprême s’interroge sur le fonctionnement des institutions de la République. Son constat, c’est qu’elle opère pour la plupart dans l’opacité.

Face à un pareil tableau, le verdict de Ousmane Batoko reste sans appel: quelque chose ne va pas dans le pays. « Je m’excuse de le dire, mais ça ne va pas. Heureusement, il y a encore des institutions qui fonctionnent. La Cour suprême vient de faire son entrée solennelle, et il y a quelques jours, le gouvernement a tenu un Conseil des ministres. Mais tout cela ne se déroule-t-il pas dans une vague d’incertitudes et de confusion ? », s’interroge-t-il.

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