Bip Radio de Cotonou a reçu dans l’après-midi de ce dimanche 27 octobre 2024, Hervé Guédégbé. Occasion pour le Secrétaire exécutif (Se) de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste du Bénin (Arcep-Bénin) de se prononcer sur les sujets ayant trait au nouveau plan de numération, à la 5G et à la mise à jour des cartes SIM.
Hervé Guédegbé répond aux questions de Rachida Houssou. Dans sa peau de Se de l’Arcep-Bénin, il s’est prêté à de nombreuses questions au cours de cet entretien. Si de huit, le Bénin passera bientôt à dix chiffres, l’invité est revenu sur les modalités de cette décision. En effet, à partir du 30 novembre prochain au Bénin, tous les numéros des abonnés passeront à dix chiffres. À écouter l’invité, afin de faciliter la tâche à tout le monde, la totalité des trois opérateurs GSM recevra deux chiffres communs pour les contacts des abonnés. Il s’agit, d’après ses dires, de 01 par lequel commenceront tous les numéros à partir de cette échéance. Lors de cette sortie médiatique, il a réitéré les corollaires de la décision. À l’en croire, ce changement nécessitera une mise à jour des répertoires de chaque abonné, ce qui pourrait être une tâche titanesque pour tous ceux qui devront ajouter manuellement le code (01) à leurs contacts. Comme fil d’Ariane, l’Autorité, pour lui, lancera d’applications gratuites à partir du 30 novembre, permettant à chaque abonné de mettre automatiquement à jour son répertoire.
L’autre sujet ayant caractérisé cet entretien est la mise à jour des abonnés. À moins d’une semaine de l’échéance, beaucoup de difficultés subsistent sur le terrain. Pour le Se, la mise à jour des abonnés n’est pas une disposition spontanée. Mais plutôt une disposition continue. « La fin du processus est d’abord la mise en réception et ensuite la décision de suspension. Si l’Autorité ne décide pas de la suspension à la date du 3 novembre, les enregistrements devront continuer », informe l’homme. L’Arcep-Bénin fera, à l’écouter, son point, son évaluation et décidera de ce qui va advenir des cartes SIM non enregistrées après le 3 novembre. En attendant, il appelle les abonnés à continuer de se faire enregistrer. « Ce ne sont pas les opérateurs qui prendront les sanctions à l’encontre des abonnés non enregistrés. Mais plutôt l’Autorité de régulation. Elle s’arrangera pour que les questions techniques sur le terrain ne jouent pas sur le délai », a-t-il promis. Il invite les prestataires à ne pas vendre la peur aux abonnés.
Le déploiement de la 5G n’a pas été occulté au cours de l’entrevue. Pour l’invité, le Bénin est resté dans la dynamique mondiale. « La 5G depuis 2023 est testée par les opérateurs et déployée à petite échelle. Désormais, les opérateurs depuis septembre peuvent déployer la 5G », confirme-t-il. Mais avant, ils doivent, dit-il, déployer les matériels et les outils nécessaires pour faire face à la mise en œuvre efficiente de cette technologie. « La 5G est une valeur ajoutée et un service de plus où chaque opérateur ira à son rythme », a-t-il indiqué tout en ajoutant qu’elle sera plus profitable aux utilisations spécifiques pour supporter les débits.