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Bénin : pourquoi le gouvernement a créé le Centre national des produits biologiques à usage vétérinaire

Publié le lundi 4 novembre 2024  |  banouto.bj
Tabaski
© Autre presse par DR
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Au Bénin, le gouvernement a annoncé, mercredi 30 octobre 2024, la création d’un Centre national des produits biologiques à usage vétérinaire. Cette initiative vise à renforcer la surveillance sanitaire et à améliorer la production animale à travers des mesures prophylactiques adaptées.

Le Bénin veut franchir une étape majeure dans la gestion de la santé animale. En Conseil des ministres mercredi 30 octobre 2024, le gouvernement a décidé de la création d’un Centre national des produits biologiques à usage vétérinaire.

Selon le compte rendu du Conseil, cette décision découle du constat que « les principales maladies auxquelles sont sujets les animaux d’élevage ont une incidence économique réelle sur la production et constituent une limite à leur développement ». Afin de lever cette contrainte et de contribuer à terme à l’accroissement du cheptel, de la productivité et à la compétitivité des filières animales, il est apparu nécessaire de mettre l’accent sur la prophylaxie médicale qui consiste en des soins préventifs.

Cela suppose, indique le gouvernement, « la disponibilité en quantité, en qualité et en temps réel des vaccins à l’échelle nationale ». L’exécutif a estimé donc que « le centre dédié mis en place au ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, soit restructuré pour générer plus d’impact au profit du sous-secteur de l’élevage ».

C'est, a expliqué le gouvernement, la restructuration qui a conduit au Centre national des produits biologiques à usage vétérinaire. Les statuts du centre sont adoptés.

Le centre national des produits biologiques à usage vétérinaire va se charger d’ « assurer la disponibilité permanente, la qualité et la distribution des produits biologiques à usage vétérinaire sur l’ensemble du territoire » et d’ « accroître les capacités de contrôle des maladies animales à travers les laboratoires vétérinaires ». Il va aussi s’occuper de la fabrication sur place « des vaccins vétérinaires de qualité ».

Les ministres concernés ont reçu pour mission de prendre les dispositions nécessaires à l'opérationnalisation rapide du centre, afin de garantir que ses actions contribuent à l’augmentation de la productivité animale et à la compétitivité des filières d'élevage.
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