Selon cette loi, « les personnes ayant un ascendant africain déporté dans le cadre de la traite des noirs et du commerce triangulaire » peuvent faire la demande d’être naturalisés béninois. Pour en bénéficier, il faut « avoir dix-huit ans révolus » et apporter la preuve de son afro descendance. Autre condition, le père ou la mère de cette personne doit être né avant 1944.
Si un dossier formulé par un afro-descendant depuis l’étranger reçoit un avis favorable, il lui est délivré une attestation provisoire de nationalité valable pendant 3 ans. Pour obtenir un certificat définitif, le demandeur a l’obligation de séjourner au moins une fois sur le territoire béninois.
Les formalités vont plus vite pour un afro-descendant qui fait sa demande à partir du Bénin et s’il a accompli les formalités essentielles, il obtient un décret définitif.
La nationalité donne la liberté d’entrée, de séjour et de sortie et le droit à un passeport. Le décret est silencieux sur le sujet mais le « nouveau citoyen béninois » ne peut ni voter, ni travailler dans l’administration publique.... suite de l'article sur RFI