Se regarder en face, se dire des vérités qui fâchent, prendre des engagements pour l’avenir afin de repartir sur des bases plus cohérentes et novatrices : c’est à cet exercice que se sont livrés trois jours durant à Parakou les responsables au sommet du ministère de l’Economie et des finances. Autour du Ministre Jonas GBIAN, les premiers responsables des structures sous tutelle, les responsables de cabinet et du Secrétariat général ainsi que les partenaires sociaux ont passé en revue les voies et moyens afin de rendre visibles sur le terrain la concrétisation des recommandations issues du séminaire «Regard critique sur le fonctionnement des structures du ministère de l’Economie et des finances».
«Séminaire de lancement de la mise en œuvre des recommandations issues du séminaire Regard critique sur le fonctionnement des structures du Ministère de l’Economie et des Finances». C’est sous ce thème que les responsables centraux des différents secteurs du ministère de l’Economie et des Finances se sont retrouvés à Parakou. Il s’agissait pour chacun et pour tous de s’engager formellement sur les actions à mettre en œuvre pour un fonctionnement plus satisfaisant et plus efficace du ministère de l’Economie et des finances. Des rencontres du genre ont déjà eu lieu au moins deux fois depuis 2001, sans grands résultats. Cette fois-ci le Ministre GBIAN semble décidé à mettre fin à ces types de rencontres sans lendemains et aller au concret. C’est pourquoi il a pris ses responsabilités dès sa prise de fonction en mai 2012. C’est pour traduire dans les actes les recommandations issues de la mission qu’il a mise en place que la rencontre de Parakou s’est tenue. Après trois jours d’échanges, les participants se sont séparés, revigoré et prêts à relever les défis économiques et financier du pays, avec plus d’engagement, de détermination et un constant souci d’obligation de résultat. S’il est encore trop tôt pour apprécier l’efficacité de cette prise de conscience, il reste que la détermination affichée par le Ministre a de quoi rassurer les plus sceptiques et décourager les plus oisifs. Le discours d’ouverture dont nous publions ici l’intégralité a le mérite d’être clair: désormais au ministère de l’Economie et des Finances, l’heure semble avoir sonné pour de vents nouveaux et des perspectives nouvelles.