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16 jours d’activisme contre les VBG : au Bénin, l’INF appelle à une alliance des acteurs

Publié le mercredi 27 novembre 2024  |  banouto.bj
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© Autre presse par dr
JNS/Acte 9 : La Commune Golfe 1 se mobilise contre les violences basées sur le genre
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Présidente de l’Institut national de la femme (INF), Huguette Bokpè Gnacadja a appelé, lundi 25 novembre 2024, à Cotonou, tous les acteurs, au lancement de la campagne 16 jours d’activisme contre les Violence basée sur le genre (VBG), à entrer en alliance.

Le lancement des 16 jours d’activisme contre les VBG sous le signe d’un appel à la synergie d’action. À Cotonou, s’est déroulé, lundi 25 novembre 2024, le lancement des activités de la campagne. Le thème de l’édition 2024 est intitulé : ‘’Riposter et se reconstruire après les violences’’. Dans son allocution, la présidente de l’Institut national de la femme (INF), Huguette Bokpè Gnacadja a lancé un appel à l’union des acteurs impliqués dans la lutte contre la violence basée sur le genre.

‘’Pour renforcer les bases de ces deux faces (riposter et se reconstruire, ndlr) de la lutte dans laquelle nous sommes engagés, je voudrais nous proposer d'entrer dans une alliance pour améliorer nos solutions pour la riposte et nos propositions pour la reconstruction en associant nos compétences pour franchir ensemble les étapes de la riposte et de la reconstitution, avec nos idées et nos ressources Choque ministère peut apporter une contribution clé’’, a-t-elle plaidé.

La présidente de l’INF a salué les partenaires qui ne ménagent aucun effort pour accompagner les actions de l’institut, mais demande un peu plus d’effort pour des résultats conséquents. ‘’Si nous pouvons chaque fois que nous nous réunissons aller plus loin que notre mobilisation du moment, pour agir vite et efficacement, nous pourrons alors rêver, d'un Bénin où les mains ne servent qu'à bâtir, et non plus à frapper, où les voix ne servent qu'à encourager, et non plus à dénigrer, rabaisser, démolir psychologiquement, et où les cœurs seraient plus enclins à aimer et à respecter’’, a-t-elle fait constater.

Selon Aminata Sarr, coordonnatrice résidente des Nations Unies au Bénin, la campagne mondiale de 16 jours d’activismes constitue un moment important pour mobiliser les efforts et les forces, inspirer l’action et démontrer la tolérance zéro de tous contre la violence basée sur le genre. ‘’La campagne de cette année intervient à un moment où les crises, conflits et impacts du changement climatique accentuent la vulnérabilité des filles et des femmes’’, a-t-elle fait remarquer.

Elle estime qu’il est devenu ‘’nécessaire de renforcer la résilience des filles et des femmes au risque de violence basée sur le genre aussi bien dans l’environnement physique que virtuel notamment dans le monde digital’’. ‘’Nous sommes à un tournant. Ce n’est qu’en unissant nos forces, nos ressources et nos voix que nous pouvons briser ce cycle de violence’’, a conclu Aminata Sarr.

Au nom des partenaires techniques et financiers, Sandrine Platteau, ambassadrice de Belgique près le Bénin a réaffirmé son engagement à continuer l’appui conjoint de protection sociale à la lutte contre la violence basée sur le genre. Elle encourage le gouvernement à prendre de nombreuses mesures pour accélérer les poursuites contre les auteurs des VBG et augmenter le nombre d’activités de protection et de prévention.

La riposte et la reconstruction

En se prononçant sur le thème de l’édition 2024 de la campagne 16 jours d'activisme contre ces VBC, intitulé : ‘’Riposter et se reconstruire après les violences’’, Huguette Bokpè Gnacadja a rappelé que ‘’la riposte fait référence à l'ensemble des actions entreprises pour répondre rapidement et efficacement aux actes de violence, qu'ils soient physiques, psychologiques, économiques ou sexuels’’.

La reconstruction, fait-elle savoir, ‘’peut être définie comme un processus holistique et multidimensionnel visant à aider les survivantes et les survivants à se rétablir pleinement, tant sur le plan individuel que communautaire’’.

‘’Elle implique des interventions à plusieurs niveaux pour restaurer leur dignité, leur autonomie et leur bien-être’’, a souligné la présidente de l’INF. Elle cite comme axes de la reconstruction, la réhabilitation individuelle, la santé physique et mentale, l'accompagnement psychosocial, la réintégration économique et l'aide financière.

L’autre pan crucial de la reconstruction abordée concerne la prévention des récidives à travers une transformation sociétale incluant des programmes de rééducation ou de sensibilisation pour les auteurs de violences. ‘’Le point où riposte et reconstruction se rejoignent, est celui de la justice et de la réparation’’, a-t-elle fait remarquer.

La campagne 16 jours d’activisme contre les VBG prend fin le 10 décembre 2024.
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