Récolter deux fois plus de soja cette année, et le double d’ici deux ans, c’est l’ambition des agriculteurs béninois qui n’ont pourtant plus l’autorisation d’exporter du soja. La production servira une autre cause nationale, celle de la transformation du soja dans les usines locales.
Il n’y a pas que le Togo qui se passionne pour le soja, il y a aussi son voisin le Bénin. Pour marquer la nouvelle ambition du pays, une interprofession a vu le jour, il y a à peine plus d’un mois, début octobre 2024. C’est elle qui a accompagné ces dernières semaines les discussions sur le prix payé au producteur pour la nouvelle campagne commerciale qui doit être lancée d’un jour à l’autre. Ce prix a été négocié avec les producteurs, mais aussi les transformateurs locaux, car ce sont eux qui vont absorber la totalité de la récolte : les exportations sont interdites depuis le mois d’avril 2024.... suite de l'article sur RFI