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Réformes, gouvernance, justice, ...: Patrice Talon répond à des jeunes à la veille de la fête nationale

Publié le vendredi 1 aout 2025  |  RFI
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© Autre presse par DR
Réformes, gouvernance, justice, ...: Patrice Talon répond à des jeunes à la veille de la fête nationale
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Le Bénin célèbre ce 1er août 2025 le 65ème anniversaire de son indépendance, le dernier de Patrice Talon comme président. À la place du traditionnel message à la Nation, le chef de l’État a organisé jeudi 31 juillet une rencontre avec la jeunesse de tous horizons et de tous bords politiques au palais présidentiel. Des questions directes et osées lui ont été posées par plus de 200 d’entre eux sur l’emploi, sa gouvernance jugée autoritaire, ses réformes politiques contestées dont le code électoral pour les élections générales de 2026. La rencontre a été diffusée sur les médias.
Patrice Talon a débattu pendant près de trois heures avec les jeunes dans un dialogue direct. La présence des jeunes du parti d’opposition Les Démocrates a ramené très vite sur le tapis les demandes de libération des prisonniers politiques et de la relecture du Code électoral.

Le chef de l’État a alors expliqué ses réformes politiques et défendu le code contesté : « Nous irons aux élections avec les textes existants et vous verrez que les choses se passeront très bien. Les choses simples qu’on a vus ailleurs, qu’on sait faire, parfois, on l’agite pour se faire peur. Le Code électoral n’empêchera pas qu’il y ait des députés en 2026 parce que ces lois forcent à rester ensemble. Si on touche à ça, les partis vont exploser. »
À propos des détenus politiques, avant les jeunes présents ce jeudi, plusieurs personnalités, organisations et associations, avaient également demandé un geste de clémence à Patrice Talon en faveur de l’opposante Reckya Madougou. Celui-ci purge depuis 2021 une peine de 20 ans de prison pour « terrorisme ». Elles avaient également demandé des gestes vis-à-vis de Joel Aïvo – constitutionnaliste et opposant condamné en 2021 à 10 ans de prison pour complot contre la sureté de l'État – et d’autres.

Patrice Talon fait la même réponse : « Il y a déjà eu des mesures de grâce. Mais est-ce qu’il faut systématiquement gracier toutes les fois où un délit est commis dans le champ politique ? C’est toute la difficulté. J’ai aussi à cœur de contribuer à l’établissement au Bénin d’un ordre conséquent. On peut revendiquer, contester, sans enfreindre la loi ou règle, sans remettre en cause le vivre ensemble. » Il conclut : « Je veux laisser un héritage différent. Moi, j’ai fini, je vais partir. »

« Il n'est pas bon que les mêmes personnes exercent trop longtemps le pouvoir »
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