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Sécurité dans le Sahel : l’ONU lance un appel pressant à l’unité en Afrique de l’Ouest face à la montée du jihadisme

Publié le jeudi 20 novembre 2025  |  aCotonou.com
Conférence
© Présidence de CI par DR
Conférence ministérielle régionale sur l`Apatridie en Afrique de l`Ouest
Mercredi 25 février 2015. Côte d`Ivoire. Sofitel Hôtel Ivoire d`Abidjan. Conférence de haut niveau sur l’apatridie en Afrique de l’Ouest en présence du chef de l`Etat ivoirien, SEM Alassane Ouattara. Photo: António Guterres, Haut Commissaire de l`agence des Nations Unies pour les réfugiés
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Le Conseil de sécurité des Nations unies s’est réuni mardi 18 novembre 2025 pour examiner la situation sécuritaire en Afrique de l’Ouest. Par visioconférence, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exhorté les États du Sahel à surmonter leurs divergences afin de répondre à l’intensification des attaques jihadistes qui frappent la région, déjà confrontée à une crise humanitaire persistante.

Antonio Guterres a insisté sur la nécessité de renforcer la collaboration sécuritaire entre les pays de la zone :
« Il est absolument essentiel que, malgré ces divergences, nous construisions une plateforme de coopération entre les services de renseignement et de sécurité. »

Le secrétaire général a appelé à une coopération renforcée entre les États membres de la Cédéao et ceux de l’Alliance des États du Sahel (AES) – Mali, Niger, Burkina Faso – appuyés par la Mauritanie, le Tchad et l’Algérie, qui ont quitté la Cédéao pour mener leurs propres stratégies de lutte contre le terrorisme.

L’AES se dit ouverte à la coopération, mais exige le respect de sa souveraineté. S’exprimant au nom des États de l’AES, l’ambassadeur malien Issa Konfourou a affirmé l’engagement de l’alliance dans le combat contre le terrorisme, qu’il a décrit comme une lutte « régionale et internationale ».
Il a néanmoins rappelé que toute collaboration devait se faire dans le respect de la souveraineté des États et de leurs choix stratégiques.

L’ambassadeur a également souligné la nécessité de restaurer la confiance entre tous les acteurs de la région :
« Il est essentiel que les États d’Afrique de l’Ouest aient une compréhension commune de la menace terroriste et des réponses appropriées à y apporter. »

Il a critiqué les approches antérieures, jugées contre-productives en raison de « l’ingérence extérieure », des sanctions jugées « illégales et inhumaines », ainsi que des menaces d’intervention militaire ».

Les groupes affiliés à Al-Qaïda , notamment le JNIM , et au groupe État islamique continuent d’étendre leur influence au Sahel. Ils mènent des attaques dans : la quasi-totalité du Mali, le Burkina Faso, l’ouest du Niger, certaines zones du Nigeria, et jusqu’aux abords de la frontière sénégalaise.

Au Mali, le JNIM a renforcé son emprise, notamment en imposant un blocus du carburant, paralysant l’économie jusque dans la capitale.
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