Le carrefour d'Agla de Cotonou a été hier lundi 18 mars 2013 la scène d'une confusion entre forces de l'ordre, conducteurs de véhicules gros porteurs et la population. Selon les témoignages, le problème est survenu sous les coups de feu d'un agent des forces de l'ordre qui aurait perdu patience. Selon le conducteur du véhicule gros porteur " j'ai vu le policier qui m'ordonnait de m'arrêter, alors que nous sommes en cortège, dans ce cas je ne peux pas m'arrêter. Mais soudainement j'ai commencé pas recevoir des balles sur ma vitre, j'ai pris peur et j'ai dû m'arrêter " a-t-il confié. En un temps record, la circulation est interrompue, un embouteillage s'installe sur l'axe Agla-Godomey. Le carrefour fut militarisé, la population opprimée fustige le fait et dénonce les pratiques des policiers sur nos axes routiers. Les forces de l'ordre lancent des gaz lacrymogènes dans tous les sens pour disperser la foule. Ibrahim Aboudoulaye secrétaire général du syndicat des conducteurs, dépêché sur les lieux, condamne la mauvaise méthode des policiers. " On vient de m'informer de la situation, comment en pleine ville comme ça, on ouvre le feu sur un chauffeur, alors qu'il est en convoi. C'est pas bien, on me parle de braquage, non, ce n'est pas avec ces camions que ça se passe. Les policiers n'ont qu'à aller voir leur mal ailleurs, où sommes-nous ? Le chauffeur peu banalement perdre sa vie dans cela " a-t-il affirmé. Le commissaire central de Cotonou, Philippe Houndégnon présent sur les lieux, invite tout le monde au calme. " J'invite tout le monde à la patience, surtout au calme, nous allons situer les responsabilités dans les heures à suivre et appliquer les sanctions si possible " précise-t-il avant d'appeler les conducteurs de véhicules gros porteurs à obtempérer aux ordres des forces de l'ordre sur les routes, quelque soit le corps, car concourt à la sécurisation de la population.