Joseph Ayimassè, Armand Zannou, Jean-Claude Laly et Franck-Lambert Dossou. Ce sont les quatre responsables syndicaux interpellés dans la matinée de ce mercredi 22 janvier 2014 au Complexe scolaire de Ouando à Porto-Novo. Ces derniers ont été conduits au Commissariat central de Porto-Novo pour être écouter. Après leur écoute, ils ont été relaxés aux environs de 16 heures. Du côté de la Police, aucune information n’a filée officiellement.
Tout est parti d’une descente de ces syndicalistes dans les établissements scolaires secondaires et services où il y a de résistance afin de convaincre leurs camarades de lutte à adhérer au mouvement de débrayage. C’est ainsi, explique le camarade Joseph Ayimassè, qu’il s’est rendu, accompagné de ses collègues au Complexe scolaire de Ouando quand ils ont été subitement interpellés par trois (03) agents de la Police. « Ils nous ont barrés la route pour dire d’attendre. Quelques instants après, leur chef a donné l’ordre de nous embarquer. Nous avons demandé pourquoi ils voulaient nous embarquer. Le Chef a répondu : Pas d’échange avec moi. C’est ainsi que j’ai prié mes collègues à nous exécuter et ils nous ont conduit au Commissariat », a expliqué Joseph Ayimassè. Aussitôt, les collègues qui résistaient et attendaient qu’il sonne 12 heures avant d’exécuter, ont cessé de travailler après l’embarquement des trois autres pour le Commissariat. Un mouvement général soutenu par le Secrétaire général de la Cgtb, Pascal Todjinou, celui de la Fésyntra-finances, Laurent Mètognon, et celui de la Cstb, Paul Essé Iko a été enregistré devant le Commissariat central de la ville de Porto-Novo. Ces derniers ont fait pieds de grue pour exiger la libération de leurs responsables syndicaux. Le député Saka Fikara accompagné de deux avocats était aussi descendu au Commissariat central pour s’enquérir de la situation. Heureusement, les intéressés ont été relâchés dans l’après-midi. Du côté de la Police, aucune information n’a filée. Mais certaines sources indiquent que le Commissariat central aurait été contacté par la Direction départementale de la Police nationale qui entre temps, avait été alertée par le ministre de l’Intérieur appelé au secours par son homologue des enseignements maternel et primaire.