La paralysie générale de l'administration publique enclenchée par les centrales et confédérations syndicales depuis le 07 janvier 2014 vient de connaitre un nouveau rebondissement. Quatre syndicalistes ont été arrêtés par la police ce mercredi 22 janvier à l'école primaire publique de Ouando à Porto-Novo alors qu'ils tentaient de dissuader leurs collègues non-grévistes
Joseph Ahimassè, Armand Zannou, Lambert Dossoufranc et Jean-Claude Laly sont les quatre syndicalistes interpellés hier par les éléments du commissariat central de la ville de Porto-Novo. En effet, lors de l'Assemblée générale tenue le mardi 21 janvier dernier à l'école urbaine-centre de Porto-Novo par les travailleurs, il a été remarqué que certains enseignants se rendraient à leur poste de travail malgré le mot d'ordre de grève. Ainsi a-t-il été décidé de procéder à la sensibilisation de ces enseignants. C'est justement à cette mission que se sont livrés ces quatre syndicalistes ce mercredi matin au complexe scolaire de Ouando.
Après avoir quadrillé pris l'établissement, quelques éléments de la troupe ont fait irruption dans l'enceinte en fermant derrière eux le portail de l'école. Cette panique généralisée qui a fait ruer la population environnante a aussi semé la débandade dans le rang des écoliers qui n'ont plus hésités à escalader la clôture pour se sauver. Conduits manu militari au commissariat central de Porto-Novo, les quatre victimes ont bénéficié du soutien de l'honorable Sacca Fikara, de Me Pognon et de trois secrétaires généraux que sont Paul EssèIko de la CSTB, Pascal Todjinou de la CGTB et de Laurent Mètognon de la féSyntra-finance. Avant de recouvrer leur liberté, les victimes ont été auditionnées pendant plusieurs heures. Il leur est ainsi reproché, des troubles à l'ordre public.