Les députés se retrouvent ce jour jeudi 23 janvier 2014 pour clôturer la deuxième session ordinaire de l'année 2013. A l'heure du bilan, on peut sans doute dire que sur la quarantaine de dossiers inscrits à l'ordre du jour, les députés n'ont pu aborder la plupart des grands dossiers de la session.
Ouverte dans la deuxième quinzaine du mois d'octobre 2013, la deuxième session ordinaire de l'année 2013 sera clôturée ce jour jeudi 23 janvier 2014. Si la session a permis aux députés d'examiner le projet de loi des finances gestion 2014, qui a été finalement rejeté, il n'en demeure pas moins que certains dossiers importants programmés à l'ordre de cette session n'ont pas pu être abordés pendant les trois mois que la session a duré. Outre le Budget de l'Etat 2014, les autorisations de ratification et les questions au gouvernement, les députés n'ont pas fait grand' chose au cours de cette session. Plusieurs dossiers sensibles sont abandonnés par les honorables députés.
Il s'agit entre autres du point relatif, au projet de loi portant statut des agents permanents de l'Etat, une loi qui est objet de vives polémiques mais attendue par beaucoup de fonctionnaires encore en service. La proposition de loi portant la chefferie traditionnelle qui permettra de mettre l'ordre dans la pagaille qui s'observe dans nos communes au sujet de l'intronisation des rois qui ont des trônes baladeurs.
Le projet de loi sur le découpage territorial programmé pour cette session est resté sans être étudié alors qu'il devra permettre de régler le problème de litige qui oppose deux communes voisines ou des localités de la même commune qui discutent des portions de terre. Le projet de révision de la Constitution très cher au chef de l'Etat est resté au niveau de la commission des lois sans être appelé en plénière. Les députés ont passé les trois derniers mois sans pouvoir désigner leurs représentants au sein de la commission électorale nationale autonome (CENA).
L'autre dossier vivement attendu en plénière est la loi portant statut général des agents de la police. Les députés lors du vote de la loi sur le droit de grève, ont unanimement décidé d'examiner et d'adopter cette loi sur le statut générale des agents de la police, mais rien n'est fait jusqu'ici. Le code pénal dont les travaux sont achevés en commission est resté sans être finalisé à l'Assemblée nationale. Voila au tant de dossiers programmés pour cette session mais qui n'ont pas été appelés en plénière.