Fini le temps où le Bénin passait pour une démocratie exemplaire en Afrique francophone. Entre le chef de l'État, Boni Yayi, et ses opposants, le dialogue semble désormais impossible.
"La démocratie béninoise, c'est fini ! Boni Yayi a détruit ce que nous avons mis un quart de siècle à construire. On tire sur les citoyens qui manifestent leur mécontentement." Pascal Todjinou résume ainsi la défiance qui s'est installée en sept années de pouvoir entre le président-pasteur et ses compatriotes. Le syndicaliste, les yeux larmoyants, est ce jour-là sous perfusion aux urgences du Centre national hospitalier universitaire Hubert-Koutoukou-Maga (CNHU-HKM), à Cotonou. Également victimes du traitement que leur ont infligé la police et la gendarmerie lors d'une manifestation, une dizaine d'autres militants bénéficient de soins.... suite de l'article sur Jeune Afrique