Depuis ce jeudi 23 janvier 2014, une folle rumeur circule sur les réseaux sociaux, largement relayée par un journal de la place, et fait état de ce que « le Préfet des Départements de l’Atlantique et du Littoral détient de faux diplômes, ce qui lui a valu sa radiation de la fonction publique au temps du président Nicéphore Dieudonné Soglo ».
De nos recoupements, il ressort que cette information est purement et simplement mensongère. Elle ne contient aucun début de vérité. C’est de l’intoxication, de la désinformation et de la manipulation à l’effet de détruire son image de marge. Placide Azandé, comme si c’est de lui qu’il s’agit, n’a pas fabriqué ses diplômes.
Ses parchemins sont donc authentiques et vérifiables auprès des structures compétentes de la République. Les auteurs de ces informations sans fondement sont simplement en panne d’arguments pour abattre l’autorité préfectorale. Ils sont en perte de vitesse et en mal de sensations fortes. Ni plus, ni moins. Et l’ennui ne peut que les gagner pour qu’ils fassent circuler de fausses informations, des affabulations diffamatoires. Ne va pas à la Bceao, au Fmi, à la Bad, à la Boad et à la Bcb qui veut, mais qui a les compétentes requises.
Après son brevet d’études de premier cycle obtenu au collège d’enseignement général de Ouidah, Placide Azandé a atterri à Porto-Novo et empoché, trois ans plus tard, son baccalauréat, passeport pour la continuité de ses études universitaires à Paris, en France. Etudiant dans la prestigieuse université de Sorbonne, il en sort avec un diplôme du second cycle en banque et finances, suivi d’un autre du troisième cycle en économie bancaire.
Autant de parchemins qui lui ont permis de ne pas faire piètre figure dans la vie professionnelle. Il a assumé de grandes responsabilités d’abord au Ministère des Finances et de l’Economie en 1984 en tant que Directeur de la monnaie et du crédit, ensuite dans deux banques françaises puis enfin à la Banque commerciale du Bénin. Les institutions bancaires internationales n’ont pas de secret pour lui. Outre ces fonctions, il a successivement été administrateur de la banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), de la banque Ouest-africaine de développement (Boad), de la banque africaine de développement (Bad) et du Fonds monétaire international (Fmi).
Il s’est ensuite tourné vers l’enseignement supérieur où il a enseigné en tant que professeur à l’université d’Abomey-Calavi. Ceci n’est qu’un résumé succinct de son parcours scolaire, académique, universitaire et professionnel. C’est pour ainsi dire que l’homme est bel et bien un haut cadre émérite de la nation. Les informations diffamatoires n’émousseront pas ses ardeurs. Il reste serein, loyal au chef de l’Etat et imperturbable dans ses missions républicaines. En tout état de cause, les structures compétentes de la République sont déjà saisies aux fins d’amener les auteurs de ces intoxications à apporter les preuves irréfutables de leurs allégations.
