Le nouveau président de l’Autorité Nationale de Régulation des Marchés Publics a pour nom Eugène Dossoumou. Sa nomination est intervenue au dernier conseil des ministres, confirmant ainsi l’attachement particulier que le chef de l’Etat voue à ce haut cadre béninois, natif de Savè. Eugène Dossoumou n’est d’ailleurs plus à présenter pour ceux qui, chaque mercredi, jeudi, ou autre jour de la semaine, suivent le conseil des ministres que présentait cet homme demeuré égal à lui-même, par son calme et sa sérénité légendaire. Resté dans les sérails du secrétariat général du gouvernement depuis 2007, avant d’en prendre la tête, il y a quelques années, Eugène Dossoumou est l’ami de tous les ministres qui passent par le gouvernement, dit-on. Un ami « sincère » et « loyal » que ne manque pas de remercier, tout le temps, l’ensemble des membres du gouvernement pour le « travail de titan » qu’il abat.
On le qualifie aussi de « fin connaisseur et bon gestionnaire des dossiers de l’Etat » au point que le président Yayi a du mal à le lâcher. A la présidence de la république, ses collaborateurs aussi l’apprécient, même si parfois, la fermeté de leur chef pour le travail bien fait les pompe à fond. Toujours prompt à répondre à tous les appels de Yayi sur des dossiers importants, Eugène Dossoumou écourte régulièrement des week-ends dans son Savè natal et rallie Cotonou sans ménagement. Un Savè qui lui est pourtant cher et pour qui, il se déploie à travers beaucoup d’actions, tant au plan politique, social qu’économique.
Bref, en le maintenant auprès de lui, avec ses nouvelles fonctions -l’ARMP – étant sous la tutelle de la présidence de la république – Boni Yayi montre, sans doute, qu’il a encore grand besoin de cet homme. C’est un nouveau poste autant sensible et important que le secrétariat général du gouvernement qu’il lui confie ainsi, lorsqu’on observe la multitude des investissements nationaux et étrangers destinés à la réalisation des marchés publics dont le nombre et l’envergure ne cessent de s’accroitre sous l’actuel régime. D’aucuns estiment déjà que cette nomination répond bel et bien à la politique de « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut », qualifiant Eugène Dossoumou d’homme suffisamment intègre pour conduire les rênes de cette institution et ne pas se faire souiller par des faits de corruption. Ils se disent, davantage convaincus, parce que, se réjouissent-ils, le nom de l’homme, à ce jour, n’a encore été mêlé à aucune malversation financière ou autres nébuleuses qui continuent de défrayer la chronique.
Eugène Dossoumou est le deuxième secrétaire général du gouvernement que le chef de l’Etat promeut à la tête de l’ARMP, après Ibrahima Soulémane.
