Abomey et Bohicon ressemblaient ces trois derniers jours, à des villes mortes. Il ne fait l’ombre d’aucun doute que la reconduction du mouvement de grève déclenché par les centrales syndicales et qui est passé de 48heures à 72heures, a été largement suivi dans les départements du Zou et des Collines, à en croire des responsables syndicaux. Depuis mardi dernier, on a noté la radicalisation du mouvement dans les démembrements de l’administration et surtout dans les établissements scolaires des deux localités. Hier jeudi, au terme des 72heures de grève pour le compte de cette semaine, tout était désert dans les deux villes.
Il n’y avait personne dans les établissements scolaires publics et les rares enseignants grévistes rencontrés, rôdaient dans les environs, empêchant les briseurs de grève de prendre le dessus.
Par rapport à la menace de défalcation des jours de grève sur leurs salaires, ils estiment être « préparés au pire qui pourrait être la radiation de tous les grévistes de la Fonction publique ». Visiblement déterminés à aller plus loin, les grévistes se disent "aguerris face aux différentes menaces de leurs chefs hiérarchiques et même du gouvernement".
Valentin SOVIDE -AR/Zou-Collines...