Les plaintes contre les pratiques de l’église de Banamè étaient à l’ordre du jour du conseil des ministres qui s’est tenu le 21 Janvier. Ainsi, le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes, le Ministre de la Décentralisation, de la Gouvernance locale, de l’Administration et de l’Aménagement du territoire, le Ministre de la Défense Nationale et le Ministre chargé des Relations avec les institutions ont été instruits pour écouter les responsables de cette association religieuse ainsi que les plaignants. Les plaintes en général concerne les actes de vandalisme sur les édifices et des atteintes à des personnes et d’autres tendant parfois à diviser les familles.
· Grognes contre l’opération ’’ A chacun son couloir de circulation ’’
Circuler à moto dans la ville de Cotonou est désormais régi par des dispositions légales. Après une courte sensibilisation, la police revient à la charge depuis quelques semaines avec l’opération ’’ A chacun son couloir de circulation ’’. Une réforme qui enregistre déjà des mécontents.
La première dénonciation de cette mesure prise par la police nationale vient de la société civile à travers son leader Kevin N’koué qui, lors d’un débat télévisé sur une chaîne de la place désapprouve le délai relativement court de la sensibilisation de la police sur le bien fondé de l’opération. Selon le leader de la société civile c’est une très belle initiative qui nécessite beaucoup plus de sensibilisation ce qui n’est pas le cas chez le commissaire Richard Akodandé porte-parole de la police qui pense que l’opération garantie la sécurité des biens et des personnes et limite les accidents sur les axes routiers et exhorte la population de suivre les instructions de la hiérarchie policière, il continue en disant que les articles 8 et 15 de la constitution du Benin, le code de la route et le décret de 2008 sanctionne le non-respect des couloirs de circulation et que depuis le début de l’opération les cas d’accidents ne sont plus fréquents, aussi ajoute t-il que le nombre de jours en matière de contravention est du ressort du policier.