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Après avoir gagné le pari de l’installation de la CCIB : le ministre Naomie AZARIA peut revenir au Sport
Publié le mercredi 29 janvier 2014   |  Le Confrère de la Matinée


Naomie
© Autre presse par DR
Naomie Azaria, Ministre de l’industrie, du commerce, des petites et moyennes entreprises


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Chanceuse ou pas chanceuse, le ministre Naomie Azaria de l’industrie, du commerce et des petites et moyennes entreprises vient tout de même de réussir l’exploit de la renaissance de la Chambre de commerce du Bénin (CCIB) en déliquescence il y a encore quelques jours.



La longue période d’hibernation marquée de crise apparemment incessante à la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin vient de connaitre son épilogue. Les brèches viennent d’être colmatées et les acteurs de l’institution consulaire peuvent pousser un ouf de soulagement, enfin !

En effet, la longue crise qu’a traversée la CCIB n’a pu avoir raison de l’entrain des uns et de la détermination du gouvernement ici représenté par une dame à la démarche amazone qui, contre toute attente, réussit là où beaucoup ont échoué. Qui l’eut cru ? Et pourtant, c’est elle qui a pu imprimer la rigueur pour sortir l’institution consulaire de l’ornière. Les camps inconciliables ont pu fumer le calumet de la paix, le dialogue a pu renaitre ainsi que la confiance, et le processus électoral a été conduit sans anicroche jusqu’à son terme. Il est vrai, aucune œuvre humaine n’est parfaite mais il convient néanmoins de saluer la démarche très conciliatrice de cette Dame à l’allure féline, telle la Grande Royale dans « L’aventure ambiguë » de Cheik Hamidou Kane. La Grande Royale tout en brisant le tabou, a réussi à convaincre de la nécessité d’envoyer les enfants à l’école du Blanc pour « apprendre à lier le bois au bois ».

Naomie a réussi à faire organiser les élections et à procéder à l’élection des autres organes de la CCIB.

Ce signe de vainqueur était déjà apparent dans la démarche de Mme Azaria.

A la tête du ministère de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, l’histoire a retenu que c’est sous son règne que la solution à la crise qui a désagrégé et désintégré les hommes animateurs de la Fédération béninoise de Football, a pu être trouvée, même si aujourd’hui, des écueils demeurent.

C’est un exemple de cadre émérite, patriote mais aussi pétrie d’expérience et de talent à dénouer les crises, à aplanir des difficultés.

On aurait souhaité qu’après l’étape CCIB où tout semble prendre effectivement, le retour de Dame Naomie au même département ministériel, celui-là même qui l’a révélée au monde, c’est-à-dire le ministère de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs. Son passage a fait des émules. Toutefois, la crise qui a secoué pendant des années le monde footballistique n’est pas définitivement évacuée. Et on aurait souhaité le Grand retour de la Grande Royale à la maison.

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