Loin d'être estompée, la crise énergétique en vogue au Bénin semble gagner du terrain. C'est du moins ce que l'on est tenté d'affirmer lorsqu'on s'en tient aux dégâts causés aux citoyens par le délestage qui s'est accentué ces derniers jours. A quand donc la fin de la misère des populations?
Plusieurs mois déjà que des ménages, et services au Bénin subissent les affres du déficit énergétique. La Société Béninoise d'énergie électrique (Sbee), semble être désormais dans la logique d'un service minimum. D'ailleurs, elle se fait bien désirer pendant que les abonnés souffrent le martyr. L'interrogation qui taraude alors les esprits est de savoir jusqu'à quand devrait- on encore subir ce supplice ?
La crise énergétique que le Bénin connaît depuis plusieurs années et qui est caractérisée par les coupures intempestives du courant électrique est imputable à la Société béninoise de l'énergie électrique, et au gouvernement béninois. Les coupures intempestives du courant électrique dans les villes causent d'énormes désagréments et tels des manques à gagner dans divers secteurs d'activités. Les boulangers ne disposant pas de groupe électrogène relais, les tenanciers de bars, de poissonneries, de pressing et bien d'autres encore, roulent à pertes du fait de la crise énergétique.
Par ailleurs, le programme d'extension des travaux électriques dans les Communes du Bénin, et l'électrification rurale demeurent encore un véritable casse-tête. L'électricité mise à la disposition des Communes de Sakété, d'Ifangni, de Bonou et d'Avrankou par la Communauté électrique du Bénin s'est révélée de mauvaise qualité.
La Ceb, structure qui dessert le Bénin, et le Togo, fait face à un déficit énergétique à cause de la dépendance énergétique accrue. Le ministre Barthélémy Kassa et le directeur Général de la Sbee Marius Hounkpatin, semblent alors se fier à la construction de centrales électriques comme celle de Maria Gléta qui malheureusement sont devenues des éléphants blancs.