Pour la campagne cotonnière 2013-2014, les autorités gouvernementales, avec le Président de la République en tête, ont besoin des intrants de meilleure qualité pour atteindre la prévision escomptée. C’est dans cette optique que s’est engagée la société Shangai Agrochina International pour proposer des intrants à des coûts très réduits. Mais des fraudeurs tapis à la Sonapra et au Ministère de l’Agriculture préfèrent la surfacturation au développement du Bénin. Et comment ?
Comme à leur habitude qui leur colle à la peau comme une sangsue, des responsables de la Sonapra et du Ministère de l’Agriculture impliqués dans le processus de production cotonnière pour la campagne 2013-2014 s’activent une fois encore, à mettre à mal l’économie béninoise. La dernière trouvaille de leurs sales desseins est d’opérer des surfacturations sur les commandes d’intrants cotonniers qui ne seraient d’ailleurs pas de bonne qualité.
C’est en fait une conspiration des intéressés contre Yayi Boni qui veut voir réaliser une hypothétique prévision de près de 300.000 tonnes de coton.
Alors qu’ils devraient procéder à un appel d’offres, en bonne et due forme, pour la fourniture d’intrants agricoles, les fraudeurs comme le pouvoir actuel en a l’habitude d’en fabriquer, ont préféré procédé à des consultations restreintes pour attribuer des marchés de plusieurs milliards de francs de Cfa à leurs copains et coquins.
Pendant ce temps, les sociétés qui ne voudraient pas se mêler à leur jeu de chantage fait de ristournes ou de commissions, ont été écartées du circuit. Alors que ce sont ces sociétés qui sont prêtes à livrer des intrants qui peuvent donner un brin d’espoir à la campagne cotonnière. C’est au nombre de ces sociétés que l’on compte Shanghai Agrochina qui propose des intrants cotonniers à coûts très réduits et donc largement en deçà de l’option faite par les fraudeurs qui s’apprêtent à engager des dépenses colossales. (Lire fac similé).
Ils sont coutumiers de ces faits au sein de ce régime Yayi où l’on a express retiré l’organisation du secteur du coton au privé qui réussissait pourtant la campagne cotonnière à la grande satisfaction des producteurs.
Ainsi, au lieu de réaliser des économies pour les caisses béninoises, on préfère la dilapidation des fonds publics qu’occasionne la prise en main du secteur par le gouvernement depuis la suspension de la Convention avec l’Association Interprofessionnelle du coton (Aic).
Les choses en restaient ainsi, c’est donc un vœu pieu que le Chef de l’Etat n’atteindra jamais. Malheureusement, à la Sonapra comme au Maep, les réalités sont tout autres. On veut manger avec les pieds et la tête… goulûment ! On se moque de ce que non seulement Shanghai Agrochina offre une meilleure qualité, mais elle est capable de fournir immédiatement les intrants dont a besoin le bassin cotonnier pour produire du coton pour le marché international.
Devoir de loyauté
Le gouvernement de Yayi Boni est-il vraiment prêt à faire une bonne performance dans la production cotonnière cette année ? La réponse à cette question appartient au 1er Chef qui devra demander des comptes au Comité interministériel d’orientation de la campagne cotonnière 2013-2014 mis en place de façon bancale par le Dg/Sonapra.
Le ministre d’Etat François Abiola, président de ce Comité doit fidélité à Yayi Boni en lui faisant de bons comptes rendus afin que le Bénin ne soit pas, une fois encore, victime de la cupidité de ses filles et fils prêts à le pressurer contre vents et marrées. En attendant que le Pr Abiola ne donne la preuve de son devoir de loyauté vis-à-vis de Yayi Boni, la société Shanghai Agrochina se dit prête à faire encore de bonds qualitatifs pour aider le Bénin à mieux se sortir d’affaire en matière de bonne production de coton de qualité supérieure à positionner au plan international.