Les satisfactions obtenues par l’Association des magistrats du Bénin (Amab) et les points sur lesquels elle tient à ce que la hiérarchie fasse des efforts étaient au cœur d’une conférence de presse hier mardi 28 janvier 2014. Face à la presse à l’hôtel le Capricorne à Cotonou, le président de l’Association, Benoît Cyprien Tchibozo et le porte-parole de l’Amab, ont passé à la loupe les différents points inscrits sur leur plateforme revendicative. Lire la déclaration du président Tchibozo.
Les points essentiels de sa plateforme revendicative se résume à :
1./ Avancements en retard
L’Amab constate que les avancements sont effectifs de même que les reclassements de carrière avec effet financier sur la fiche de paie.
C’est le lieu de remercier la hiérarchie et les aînés de la Commission d’avancement pour cet effort.
2. / Correction des décrets querellés
L’Amab constate que des nominations ont été publiées via des médias respectant les grades et principes de préséance. C’est pourquoi l’Amab saisit cette occasion pour saluer le professionnalisme et le doigté qui transparait dans la lecture des nominations faites, résultats de plusieurs jours de sacrifice des aînés du Conseil supérieur de la magistrature (Csm). Cependant, l’Amab note un déséquilibre dans la répartition des collègues et attire l’attention de la hiérarchie sur la nécessité de penser à régler le problème de pénurie en personnel magistrat dans certaines juridictions.
3. Sécurité collective et individuelle des magistrats
L’Amab rappelle à la hiérarchie qu’une discussion franche avec les partenaires sociaux est souhaitée. Dans ce sens, les Etats généraux sur la Justice seraient les bienvenus afin de diagnostiquer l’épineux problème de sécurité qui nous tient à cœur.
Par rapport aux autres points, nous demandons à la chancellerie, de relancer les discussions afin de recueillir les propositions des syndicalistes. Par ailleurs, des défalcations de salaires ont été opérées sur la paie du mois de janvier 2014 et ce, dans une proportion inexplicable non seulement pour les membres du bureau de l’Amab qui ont régulièrement travaillé, mais aussi pour certains collègues et aînés ayant effectivement satisfait leurs obligations constitutionnelles.
L’Amab déplore cette situation et appelle la hiérarchie à saisir le gouvernement pour corriger l’erreur constatée dans les très brefs délais.
Elle exhorte les collègues à la sérénité et à continuer le travail comme ils l’ont fait de par le passé.