4ème semaine de mouvement de débrayage des Centrales syndicales : l’administration béninoise encore paralysée depuis hier #aCotonou

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4ème semaine de mouvement de débrayage des Centrales syndicales : l’administration béninoise encore paralysée depuis hier

Publié le jeudi 30 janvier 2014 | La Presse du Jour

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Marche de protestation des organisations syndicales contre la violation des libertés publiques
Vendredi 27 Décembre 2013 : La marche des organisations syndicales pour protester contre la situation socio-économique est réprimée par les forces de l’ordre Photo : (En gilet) Dieudonné Lokossou, Secrétaire Général de la Confédération des Syndicats Autonomes

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La grève annoncée par les Centrales et Confédérations syndicales pour cette semaine a été suivie. Pour cette fois- ci pas de services minimum dans les écoles et collèges et même dans les administrations.

Hier mardi 28 janvier 2014, les écoliers, les élèves ainsi que les étudiants sont laissés à eux-mêmes. Ainsi, la cause de cet abandon n’est rien d’autre que la grève des Centrales et confédérations syndicales démarrée depuis un mois qui suit son cours. Et pour montrer au gouvernement leur mécontentement, les travailleurs des services publics ont encore vidé leurs lieux de travail paralysant ainsi l’administration béninoise.

Dans les écoles et collèges hier, c’est le désert total. Pas d’écoliers ni d’élèves. L’on pouvait penser aux périodes de vacances. Ailleurs, quelques élèves présents dans les établissements sont laissés à leur propre sort. Au Ceg l’Entente d’Agla, aucun professeur n’a travaillé à part quelques-uns qui sont venus suivre le mouvement de grève. Au Ceg les Pylônes de la même localité, les salles de classes sont restées toute la journée fermées. Les élèves ont saisi ce temps pour s’amuser dans la cour de l’école.

Le constat est le même dans les ministères et dans les hôpitaux aussi. Au ministère du développement, le personnel de la maison a dit niet et résultat, pas de service durant toute la journée. Au Centre national universitaire Koutoukou Maga, comme dans les centre de santé du service public, les praticiens hospitaliers ont également abandonné les patients et c’est seulement le service de réanimation qui a travaillé dans la journée d’hier. Aux dires des syndicalistes qui menacent toujours, cette grève risque d’être illimitée dès la semaine prochaine.

Boniface Kabla (Stg)

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