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Le sens du patriotisme sous le régime des Cauris au Pouvoir
Publié le jeudi 30 janvier 2014   |  24 heures au Bénin


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A l’ère du Président Yayi Boni, le terme ‘’Patriotisme’’ n’est plus l’amour de la patrie, la volonté de se dévouer, de se sacrifier pour la défendre, en particulier contre les attaques armées. Etre patriote sous l’actuel régime, c’est être griot du Chef de l’Etat. Ceux-là qui chantent à tue-tête les louanges du Président Yayi Boni sont aujourd’hui honteusement appelés ‘’Patriotes’’. Ces derniers se retrouvent dans tous les secteurs de la vie sociopolitique. Comme des chiens d’attaques, ils sortent leurs ergots en période de crise. On les oppose aux autres qui osent dire la vérité à leur mentor. C’est sous l’actuel Président de la République qu’on a vu des prétendus douaniers patriotes lors des mouvements de grève à la douane béninoise.
Dans le secteur de l’éducation, on parle aussi des enseignants patriotes. En un mot, dans toute l’administration publique béninoise, il y a toujours quelques rares zélés du régime qui se font appeler ‘’Patriotes’’ pour tenter de briser les mouvements de protestation.
Dotés de moyens, ils sont sur tous les fronts pour diaboliser leurs camarades en grève. De plus en plus, le phénomène prend de l’ampleur au point où le terme ‘’Patriote’’ est aujourd’hui galvaudé par certains individus dont le passé laisse à désirer. Le terme ‘’Patriote’’ est pratiquement devenu un mot de passe pour prendre sa place sous le soleil de la Refondation. Mais, il suffit de dénoncer la mauvaise gouvernance, la corruption, la révision opportuniste de la Constitution du 11 décembre 1990, la gabegie, le clientélisme et toutes les autres tares du régime pour se faire appeler traitre, apatride. Jusqu’en 2011, l’homme d’affaires, Patrice Talon était patriote, parce qu’il soutenait le Chef de l’Etat. Il a suffi qu’il refuse de soutenir les projets de révision opportuniste de la Constitution pour qu’il devienne subitement apatride pour les thuriféraires du Pouvoir en place et l’ennemi n°1 du Chef de l’Etat. Dans le même régistre syndicalistes, acteurs de la Société civile, opposants sont traités d’apatrides en raison de leur prise de position.

Me Adrien Houngbédji, président du Parti du renouveau démocratique (Prd), était pour Yayi Boni un grand homme d’Etat. Il ne l’est plus depuis septembre 2013 après avoir donné un carton rouge à son projet de révision de la Constitution.


Danger


Il y a un danger dans cette manière de voir les choses par le Chef de l’Etat. Consciemment ou inconsciemment, il oppose les Béninois. Les uns contre les autres et crée des frustrations dans tous les secteurs de la vie sociopolitique nationale. A qui profiterait cette politique de diviser pour régner ? A personne. Même, le Chef de l’Etat aura du mal à supporter ses effets néfastes. « Dieu aime le Bénin », dit-on souvent. La guerre dans les autres pays de la sous-région a des origines lointaines. Les frustrations accumulées laissent place à des détonations. Vigilance donc.

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