Ils rendent responsable le gouvernement d’une année blanche)
Se fondant sur les revendications non satisfaites des Confédérations et Centrales syndicales, puis sur les récentes défalcations opérées sur les salaires par le gouvernement, l’intersyndicale des universités nationales du Bénin a déclenché une grève illimitée depuis mardi dernier.
Lire la motion rendue publique.
Motion de grève
A
Messieurs
Le Mecesrs et Le Mtfpraicds
- Considérant la motion de grève générale lancée par les Confédérations .et Centrales syndicales que sont la Cstb, la Csa-Bénin, la Cosi-Bénin, la Cgtb, la Cspib et la Fesyntra-Finances les mardi 21, mercredi 22 et jeudi 23 janvier 2014 ;
- Considérant la dernière motion de grève de l’Intersyndicale en date du 20 janvier 2014 et dont les décisions étaient :
- de renouveler la grève générale pour 72 heures, du mardi 21 janvier à zéro heure au jeudi 23 janvier 2014 à minuit, pour exiger la satisfaction complète des revendications soumises au pouvoir par les Confédérations et Centrales syndicales ;
- de mettre en garde le Gouvernement en général et le Ministre d’Etat Chargé de l’Enseignement Supérieur en particulier contre toute défalcation de salaire pour fait de grève au mépris de l’article 25 de la loi 2001-09 du 21 juin 2002 portant exercice de droit de grève en RB. Le cas échéant, une grève générale illimitée sera automatiquement déclenchée et le Gouvernement seul sera responsable de l’année blanche qui en résulterait.
- Considérant qu’à l’issue de l’Assemblée générale tenue ce jour lundi 27 janvier 2014, le constat est unanimement fait que les salaires des Enseignants du Supérieur ont connu des défalcations effectiv.es ; L’Assemblée Générale de l’intersyndicale :
- constate que le Gouvernement persiste dans la violation des textes et lois réglementaires et oppose toujours un refus de dialogue, une fin de non recevoir aux revendications exprimées ;
- décide en conséquence d’une grève générale illimitée à partir du mardi 28 janvier 2014 à 00 heure pour exiger :
1. le remboursement sans délai des ponctions arbitraires faites sur les salaires des Enseignants du Supérieur ;
2. la satisfaction complète des revendications soumises au pouvoir par les Confédérations et Centrales syndicales.
En tout état de cause, l’Intersyndicale des Enseignants du Supérieur rend responsables les autorités politico-administratives des déconvenues qui découleraient de la non-satisfaction de ces revendications, notamment de l’année blanche.
Abomey-Calavi, le 27 janvier 2014