Les propos du Chef de l’Etat tenus devant des jeunes, lundi dernier au Palais de la Marina, continuent de susciter des réactions. Celle de Me Joseph Djogbénou en est une. Pour l’Avocat, Boni Yayi est dans une logique de diversion. Il veut, selon Me Djogbénou, effacer les souvenirs des scandales comme l’Icc-Services, la Cen-Sad, le siège de l’Assemblée nationale etc. Et plus encore. Mais il ne le peut pas. Il veut créer de graves situations troubles et éviter de partir en 2016, il ne réussira pas. Il élève les enchères de la violence en semant la peur afin, le cas échéant, d’exiger une immunité qui le protège et lui permette de lâcher ses collaborateurs.
Cela ne lui sera point accordé. J’appelle à une concertation immédiate et élargie des forces du progrès : partis politiques, associations, syndicats. Il faut la réponse de la raison sereine à la violence de la force et de l’inculture. Il faut que la classe politique et citoyenne sache ne pas répondre là où on l’attend. L’enjeu, ce n’est point le passé et le catastrophique présent sous sa gouvernance. L’enjeu c’est la construction d’un futur ambitieux hors sa présence, a-t-il ajouté. Me Djogbénou souhaite à cet effet une concertation de toutes les forces du progrès aux fins de réaction à la mesure « de notre aspiration au respect de l’Etat de droit, de la démocratie, de la dignité, de la liberté et de l’intégrité physique de chaque citoyen « . Lire son appel.