Suite à la radiation il y a quelques jours du magistrat Gbènamèto de la magistrature béninoise, le garde des sceaux est monté au créneau pour apporter quelques clarifications. A l’en croire, cette décision du Conseil Supérieur de la Magistrature (Csp) n’a rien à voir avec les affaires dites tentatives de coup d’Etat et d’empoisonnement du chef de l’Etat.
C’est exactement dix jours après la décision du Conseil Supérieur de la Magistrature relative à la radiation du magistrat Gbènamèto que le garde des sceaux a fait sa sortie médiatiqueTout d’abord, il a rappelé toute la procédure qui a abouti à une telle décision. Mais, pour lui, le magistrat Gbènamèto dispose d’un délai de 15 jours à compter de la prise de la décision pour faire appel. Pour le garde des sceaux, ministre de la justice Valentin Djènontin, cette procédure n’est emprunt à aucune irrégularité telle que certaines personnes tentent à le faire croire. Même s’il est vrai que le président de la République, Boni Yayi est le président du Conseil supérieur de la magistrature, il n’était associé, ni de près ni de loin, à la décision rendue par le Csp qui en la matière demeure la seule institution habileté à prendre une telle décision a-t-il soutenu. Toutefois, le garde des sceaux n’a cessé de marteler que la saisine qui a abouti à cette décision et fait suite à des faits graves commis par le mis en cause et qui portent atteinte à la magistrature. Pour finir, il a rassuré l’opinion de ce que cette décision n’a aucun lien avec les dossiers dites de tentatives de coup d’Etat ou d’empoisonnement du chef de l’Etat.
