Le président du Parti Restaurer l’Espoir ( RE ) a rencontré hier jeudi 30 janvier 2014, les hommes des médias pour leur livrer son analyse sur le discours à polémiques du chef de l’Etat face aux jeunes le lundi 27 janvier dernier. L’honorable Candide Azannaï n’est pas allé par quatre chemins pour qualifier les propos du chef de l’Etat de mensongères. Il pense que Boni Yayi est entrain de chuter et il a choisi la manipulation des jeunes pour se sauver.
Le conférencier a schématisé la sortie de Boni Yayi en quatre points. Il s’agit de la Culte de la personnalité et manipulation de la jeunesse, l’Invention des ennemis de la Nation et menace sur la Cohésion Nationale et enfin la médiocrité discursive et propos attentatoires à la paix. Selon Azannaï, les déclarations de Boni Yayi indiquent que l’effet d’annonce de milliards dit aux jeunes, doit être décrypté comme un appât fumant sous lequel, il a dressé contre nos enfants, un perfide hameçon: le cruel dessein de formater des jeunes en bouclier dans ses calculs de provocation de troubles, de manipulations orientées en vue d’une guerre au Bénin, que lui Boni Yayi planifie entre les filles et les fils de cette Nation qu’il appelle à l’affrontement. Pour le député FCBE, le chef de l’Etat n’a pas de solutions aux problèmes de la jeunesse, c’est pourquoi il a trouvé le moyen juste de les distraire. Parlant des ennemis de la nation dont le chef de l’Etat a parlé, le conférencier pense qu’aucun individu, ne peut à lui seul désigner à l’occasion des conflits internes entre citoyens au sein de la même communauté nationale, l’autre citoyen, l’autre fortune, l’autre langue, l’autre religion , l’autre culture, l’autre région, l’autre intelligence, l’autre parti politique etc comme ennemis de la Nation.
Sur la grève des travailleurs Candide Azannï, trouve que leur combat est légitime, et tout le peuple béninois doit les soutenir. Le président de " Restaurer l’Espoir " suggère à la classe politique de soutenir les mouvements de protestations populaires. A ce sujet, il demande aux politiques de soutenir les revendications syndicales, et de condamner toute confiscation de salaire sous forme de défalcation. Les travailleurs victimes doivent être rassurés que lesdites défalcations tôt ou tard leurs seront rétrocédées et au besoin avec intérêts; de condamner les répressions sanglantes du 27 décembre 2013; de dénoncer les propos irresponsables tenus par Boni Yayi le 27 janvier dernier devant des jeunes. Aussi souhaite-il que les acteurs politiques interdissent l’instrumentation de la jeunesse et de mettre Boni Yayi contre la transformation des jeunes en bouclier humain; d’ouvrir le chapitre du déboulonnage de la médiocrité présidentielle; de créer les conditions du chapitre de la proposition d’une autre modélisation du développement axée sur la jeunesse et l’investissement privé national comme première source de la création du travail et de la richesse nationale; et de réaliser les conditions de mutualisations des intelligences et stratégies organisationnelles en vue d’une plus grande efficacité dans la défense et la protection des acquis de la Conférence Nationale de 1990. Car a-t-il déclaré " Une action syndicale peut - être politique et politiquement soutenue, tout comme une action politique peut - être soutenue par des mouvements syndicaux. Il n’y a aucune malice à cela. C’est des logiques de complémentarités chaque fois que l’objet de la lutte touche de quelque manière, les valeurs fondamentales de la République et surtout les libertés et les droits de l’homme. C’est donc des cris enfantins que de voir des adultes, et qui plus est grave un Chef d’Etat dans une République démocratique et laïque, s’extasier à ne pas lire rapidement l’intérêt qu’il y a que les actions de protection des libertés convergent dans les rues et côte à côte le Peuple uni dans toutes ses composantes en lutte contre l’imposture... "