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Conférence sur la ‘’désaffection des mathématiques’’ : Amener les apprenants à ne plus tourner dos aux matières scientifiques : Que faut-il faire pour redonner le goût
Publié le vendredi 31 janvier 2014   |  La Nation


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Que faut-il faire pour redonner le goût des mathématiques aux apprenants du secondaire et du supérieur ? La préoccupation était au cœur d’une conférence organisée hier jeudi 30 janvier par l’Institut de Recherche empirique en Economie politique (IREEP) en collaboration avec le ministère en charge de l’Enseignement secondaire. Pour débattre de la question, les praticiens de hauts niveaux, enseignants-chercheurs et apprenants, se sont retrouvés à l’Infosec de Cotonou autour du thème évocateur : «la désaffection des mathématiques par les apprenants du secondaire et du supérieur».

Par Maryse ASSOGBADJO

Les apprenants du secondaire et du supérieur seraient-ils en train de tourner dos aux matières scientifiques, notamment les Mathématiques et les Sciences physiques ? La question mérite que l’on si attarde au regard de la situation décrite hier par le directeur général adjoint de l’Institut de Recherche empirique en Economie politique (IREEP), Sébastien Sotindjo et le représentant du ministre en charge de l’Enseignement secondaire, Mohamed Gibigayé, pour fustiger le désintéressement des élèves et étudiants aux sciences exactes.
Selon le directeur général adjoint de l’IREEP, «la massification des effectifs d’étudiants dans les Facultés des Lettres, Arts et Sciences humaines et la maigreur du corps de ces étudiants dans les Facultés et Instituts de Mathématiques et Sciences Physiques» constitue un constat amer.
Le vide se ressent également dans le rang des candidats au Baccalauréat Série C. A cela s’ajoute l’insuffisance qualitative et quantitative d’enseignants de mathématiques. Malheureusement la phobie des mathématiques écarte parfois les étudiants des formations prometteuses. Toute situation qui constitue un paradoxe, au regard de la place de choix qu’occupent les mathématiques dans les progrès scientifiques et du développement durable.
Ayant pris la mesure de la situation, les acteurs ne sont pas restés sans actions.
Des réflexions sur le sujet, des concours de mathématiques dotés de prix, le couronnement d’une Miss mathématiques étaient autant d’initiatives prises pour inverser la tendance, a-t-il souligné. Mais ces actions n’ont pas suffi car, le fossé continue de se creuser d’année en année entre les séries scientifiques et littéraires.
Il s’agissait au cours de la conférence d’hier de provoquer une fois encore le débat sur le désintéressement des mathématiques afin d’en redonner goût aux apprenants et d’expliquer l’irruption de l’IREEP dans l’enseignement général public.

Renforcer la capacité des apprenants

Pour matérialiser sa volonté de rompre la rupture avec les matières scientifiques, l’IREEP s’est engagé à mettre au profit des collèges et lycées, dix-sept étudiants choisis à la suite d’une sélection minutieuse, et qui seront répartis dans tous les départements du Bénin. Ceux-ci seront chargés d’animer les séances de travaux dirigés et pratiques au profit des candidats au BAC C et D.
*Cette initiative vise à apporter un coup de pouce à l’Etat afin «d’atténuer la pénurie des professeurs de mathématiques au secondaire» et de renforcer les capacités des apprenants, a expliqué Sébastien Sotindjo. Elle vise surtout à attirer l’attention de l’opinion publique sur le danger qui guette le Bénin en ce qui concerne la «désaffection des études scientifiques par les apprenants».
Pour professionnaliser la jeunesse, «nous avons besoin d’effectifs suffisants vers les métiers à grande valeur ajoutée et seules les mathématiques en donnent la possibilité», fait-observer le représentant du ministre en charge de l’Enseignement secondaire, Mohamed Gibigayé.
Déjà, ce ministère et l’IREEP entendent mettre en place un partenariat solide et durable en vue d’infléchir la courbe. Sur place, le document qui constituera la feuille de route dudit partenariat a été remis par le représentant du ministre en charge de l’Enseignement secondaire au directeur général adjoint de l’IREEP. Une manière pour eux d’amorcer l’inversion de la tendance lourde qui plane actuellement sur les études scientifiques.

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