En sa séance du mardi 28 janvier 2013, le conseil des ministres a fini par combler le vide créé par la promotion impréparée d'Eugène Dossoumou, précédemment secrétaire général du gouvernement. Sauf qu'il s'est juste contenté de faire de M Alassani Tigri, un secrétaire général du gouvernement par intérim. On en était là quand subitement, le conseil des ministres s'est encore réuni le mercredi 29 janvier, soit le lendemain, pour confirmer Alassani Tigri au poste de secrétaire général du gouvernement. Evidemment, le chef de l'Etat est libre de nommer qui il veut, où il veut et quand il veut. Mais pour paraître un peu plus réaliste, avait-ont besoin de tant de nominations hâtives et fantaisistes ? Ne pouvait-on pas nommer l'homme directement que de le promouvoir deux fois en l'espace de 24 heures ? Par ailleurs, pourquoi les conseils des ministres sont-ils devenus comme de petites réunions qui se convoquent à tout bout de champ dans notre pays ? Pourquoi l'instabilité ou l'improvisation à outrance ? Et sans le moindre porte-parole!