La commission nationale permanente de concertation et de négociation collective/gouvernement-centrales et confédérations syndicales se retrouve ce lundi 03 février 2014, à l’Infosec de Cotonou.
Sont attendus à cette rencontre, des ministres, les secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales. Elle devrait, pense-t-on, permettre de trouver une porte de sortie de crise au sujet de la grève qui secoue, depuis le 07 janvier dernier, le secteur public.
Les travailleurs exigent, en premier, la restitution des défalcations sur salaires pour fait de grève licite, selon eux. Ensuite, ils réclament le départ immédiat de la préfecture et le jugement du préfet Placide Azandé de même que le limogeage du commissaire central de Cotonou, Pierre Agossadou pour violation des libertés démocratiques et syndicales.
En outre, la première revendication au centre de cette grande crise reste la demande de suspension des résultats issus du concours de recrutement organisé au profit du Ministère de l’Economie et des Finances.
Pour les organisations syndicales qui promettent être au rendez-vous de ce soir, les affrontements entre travailleurs et forces de l’ordre apparaissent comme une offense à la classe ouvrière.
C’est donc avec amertume qu’ils déplorent les bastonnades du 27 décembre dernier qui ont provoqué 23 blessés dont 06 femmes et des secrétaires généraux qui ont été soignés au Cnhu de Cotonou. En attendant le dégel, les travailleurs amorcent ce jour la nouvelle semaine de grève de 72 heures pour certains et 120 heures pour d’autres.