L'Unstb et la Csub étaient-elles de trop hier aux négociations entre gouvernement et syndicalistes aux fins de dénouer la grave crise qui paralyse l'Administration publique depuis des semaines ? En tout cas les membres des centrales et confédérations syndicales ne voulaient pas de leur présence, pour n'avoir pas signé la motion de grève, objet de négociationsImpossible pour le gouvernement d'expulser les deux secrétaires généraux devenus indésirables. Les partenaires sociaux pouvaient donc exposer au grand jour leurs divergences. Hurlements, dénigrements et mêmes insultes pouvaient prendre place au détriment du débat constructif à l'ordre du jour. Même si personne n'a bondi sur l'autre, il n'est pas exagéré de déduire que la rivalité était totale. Difficile de dire concrètement ce qui a pu instaurer cette antipathie soudaine entre camarades de lutte. Mais, pour être réaliste, l'Unstb et de la Csub avaient-elles leur place autour de la table de négociations, vu qu'elles ne se sentent nullement frustrées ? Ou bien, étaient-elles venues faire preuve de patriotisme intéressé et systématique qu'on leur connait déjà ?