Selon les calendriers publiés dernièrement par la Confédération africaine de football (Caf), le Bénin est engagé dans le trois compétitions majeures (Can cadets, Can juniors et Can seniors 2015) dont les éliminatoires se disputent cette année. Dans la catégorie des cadets, les échéances débutent en juin.
Les juniors, eux, débutent leur campagne en avril. Mais les Ecureuils qui ont pris part au Championnat d’Afrique des nations 2013 en Algérie, devraient logiquement être dispensés du premier tour éliminatoire. Ils aborderont sans doute directement le deuxième tour en mai. Enfin, l’équipe nationale A, absente des deux dernières Can, disputera d’abord les préliminaires de l’édition 2015 au Maroc en juin.
Si Stéphane Sessègnon et ses coéquipiers passent cette étape, ils pourront intégrer l’un des sept groupes de la dernière phase qui débutent en septembre. Avec ces échéances qui s’annoncent éprouvantes, la Fédération béninoise de football (Fbf) doit créer les conditions pour faire briller les sélections nationales sur le continent.
La nomination des sélectionneurs : une urgence
Cela passe d’abord par la nomination des différents sélectionneurs. En effet, aucune des trois sélections engagées ne dispose aujourd’hui de staff technique. Yessoufou Lafiou, qui a officié à la tête des cadets, et Ulrich Alohoutadé, l’ancien patron des juniors, n’ayant jamais été confirmés. Chez les seniors, la situation est encore floue. Après la démission de Manuel Amoros, le Béninois Oumar Tchomogo a dû assurer l’intérim sur deux matchs. Mais il n’a toujours pas été confirmé.
La Fbf lui préfère clairement un étranger. Le nom de Michel Dussuyer a notamment circulé sans que ce dernier ne se décide à retrouver les Ecureuils. Au-delà du cas des sélections nationales, c’est toute la structure technique du football béninois (direction technique nationale, ndlr) qui est inexistante. La Fbf et le ministère des Sports doivent donc parer au plus pressé.