Les Ecureuils du Bénin auront dans les prochains jours en remplacement d’Omar Tchomogo qui assurait l’intérim de Manuel Amoros limogé un nouvel entraîneur. Une vingtaine de dossiers ont été reçus par le bureau exécutif de la Fédération béninoise de football parmi lesquels ceux de Patrice Neveu, Hubert Velud et autres Milovan Rajevac.
Patrice Neveu, français, actuel entraîneur de la Mauritanie, Hubert Velud, français, ancien coach des Eperviers du Togo et autres Milovan Rajevac, Serbe, ancien coach des Black Stars du Ghana font partie des candidats enregistrés par le bureau exécutif de la Fédération béninoise de football pour conduire prochainement les Ecureuils du Bénin. Ainsi, avec une de dossiers reçus par la Fbf, Ivoiriens, Congolais, Français, Anglais, Belges et autres Polonais se bousculent désormais pour succéder à Omar Tchomogo, intérimaire après le limogeage de Manuel Amoros. La bataille pour le « trône » étant désormais ouverte>
Il reviendra alors à la Commission qui sera mise en place d’étudier à fond les dossiers de candidatures afin de trouver pour le Bénin « l’oiseau rare » qui pourrait non seulement qualifier les Ecureuils pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations qui aura lieu au Maroc en 2015, mais aussi construire une véritable équipe pour les autres joutes continentales et internationales. Parmi les candidatures, il y a également celle du Belge Jean Thissen lui aussi ex-coach des Eperviers du Togo. Lorsque la Commission va finir d’étudier tous les dossiers, une liste des trois meilleurs sera proposée au ministre qui va nommer le nouvel entraîneur qui aura la charge de conduire le Onze national.
Eviter le cas Manuel Amoros !
Le bureau exécutif de la Fédération béninoise de football est désormais face à ses responsabilités. Le Bénin, détenant le record de changement d’entraîneurs ces dix dernières années, les responsables de la Fébéfoot de concert avec la Commission doivent choisir pour l’équipe nationale un entraîneur qui a déjà une expérience et non un néophyte qui veut écrire son palmarès à partir du Bénin. Le cas de Manuel Amoros est encore vivant dans les esprits. Le Bénin mérite mieux que de recruter des entraîneurs qui sélectionnent des joueurs sur internet. Michel Dussuyer, l’un des meilleurs entraîneurs que le Bénin ait connus a déjà fait un travail remarquable qui devrait être pérennisé. Le Bénin a besoin d’un entraîneur capable de tourner son effectif et de jouer des rencontres amicales aux dates Fifa. Mieux, le nouvel entraîneur doit être capable de faire des prospections et de détecter les jeunes talents, surtout les binationaux qui évoluent dans des championnats visibles en Europe. Enfin, ce n’est pas parce qu’on veut environ 5 millions qu’il faut aller un entraîneur de 6ème zone.