Le nouvel ambassadeur du Japon près le Bénin, son Excellence Daini TSUKAHARA, était, ce mardi 29 janvier 2013, au cabinet du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, Me Marie-Elise GBEDO. Cette visite de courtoisie a permis au diplomate japonais et à son hôte d’échanger sur les possibilités de nouer une coopération judiciaire entre ‘’le pays du soleil levant’’ et le Bénin.
Un tête à tête d’un quart d’heure entre Daini TSUKAHARA, Ambassadeur du Japon près le Bénin et Me Marie-Elise Gbèdo, ministre en charge de la Justice aura suffi pour voir bientôt une coopération entre les deux pays au plan judiciaire. En effet, au terme de cet entretien, l’ambassadeur a confié que cette rencontre répond à un souci de mieux connaître le pays au plan judiciaire. A l’en croire, il s’est surtout agi pour lui et pour la ministre de la Justice, de voir comment jeter les bases d’une coopération judiciaire entre les deux pays. « La coopération entre le Japon et le Bénin s’étend aux domaines prioritaires à de l’agriculture, de la pêche, du renforcement des ressources humaines et de la santé. Mais dans le domaine de la Justice, jusqu’ici, il n’y a pas eu de coopération en tant que tel », a affirmé son excellence Daini TSUKAHARA. Me Marie-Elise Gbèdo a saisi l’occasion de cette rencontre, pour faire part, à l’ambassadeur japonais, du rêve du président Boni Yayi de voir se tenir cette année, les états généraux de la Justice béninoise. « Dans ce cadre, j’ai demandé à monsieur l’ambassadeur de voir dans quelles mesures, nous pourrions travailler pour les trois mois à venir et pour obtenir du Japon, une coopération logistique, intellectuelle et surtout des conseils. Puisque son Excellence a bien approuvé la vision du Chef de l’Etat, de construire une Justice qui consiste à redonner confiance aux justiciables en luttant contre la corruption et l’impunité », a déclaré le Garde des Sceaux. Me Marie-Elise GBEDO a dit se réjouir particulièrement du fait que déjà, le Japon a promis être aux côtés de son département ministériel pour la préparation et l’organisation des états généraux de la Justice qui est un réarmement moral pour tous les acteurs.