Les gaz à effet de serre constituent, compte tenu du temps qu’ils mettent à être éliminés, une menace permanente pour l’humanité, bref pour la vie. A prendre en considération les nouvelles découvertes de gisement pétrolier et l’exploitation subséquente dans des pays en Afrique au Sud du Sahara, le tout ajouté aux émissions desdits gaz dans les Amériques et en Europe, la menace n’est-elle pas toujours là, réelle ? Il faut réfléchir et pouvoir trouver une solution.
Par Didier Pascal DOGUE
Le CO2 est un gaz à effet de serre à longue durée de vie, à peu près 100 ans (postulat du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, Giec, les opposants à cette thèse parlent de 20 ans maximum). Ce qui veut dire que les efforts pour limiter ou diminuer ces émissions ne seront effectifs que dans un siècle. Le CO2 est produit par la combustion des énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz naturel). La déforestation est également une cause de l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère, les végétaux consommant du CO2 et rejetant de l’oxygène. L’agriculture et plus particulièrement l’élevage de bovins représente également une grande source de production de CO2 (en fait de méthane, qui se dégrade ensuite en gaz carbonique).
Si ce problème commence à devenir inquiétant dès les années 60, il ne fait que s’amplifier. Au départ seules l’Amérique du nord et l’Europe étaient responsables de la majorité de ces émissions.
Avec le développement économique des pays comme la Chine, l’Inde et le Brésil, le risque de surémission grandit encore (production d’énergie, parc automobile en plein boom), tandis que la technologie (notamment les moteurs de voiture) tend à diminuer la pollution.
Il importe de poursuivre les réflexions afin de trouver des solutions durables aux dégâts et à la menace permanente que constituent les gaz à effet de serre.