Le Ministre de l’Economie et des finances, Jonas GBIAN, a lancé mardi 19 mars 2013 un vaste programme de conférences-débats et de cours de renforcement des capacités dans la salle de conférences de la Direction générale des impôts et des domaines. Conçues par la Direction générale des affaires économiques, ces conférences périodiques visent à faire connaître au public, aux opérateurs économiques, aux universitaires et aux cadres de l’administration publique la situation réelle de l’économie nationale.
Selon le Ministre Jonas GBIAN, au cours de ces rencontres, une présentation de l’économie nationale sera faite telle qu’elle ressort des enquêtes de conjoncture mensuelles réalisées auprès des chefs d’entreprises et du Tableau de bord de l’Economie. Mais aussi des études à caractère économique réalisées par les directions et services techniques du ministère de l’Economie et des finances (Mef). « Ces conférences interviennent au lendemain de la table ronde sur le partenariat public-privé et introduisent véritablement au Bénin un renouveau dans le dialogue entre le secteur public et ses partenaires. Elles représentent un creuset pour mener des échanges fructueux et permanents sur les options de politique économique du gouvernement… », a ajouté Jonas GBIAN. Par ailleurs, l’initiative permettra d’analyser les performances de l’économie béninoise en tenant compte des opportunités et défis de l’environnement international et sous-régional. Quatre (04) thèmes ont été développés dans ce cadre hier pour animer la première session dudit programme. Il s’agit de : « Les performances de l’économie béninoise en 2012 », « L’économie béninoise face aux perspectives économiques mondiales », « L’accord de partenariat économique : menaces et opportunités pour l’économie béninoise » et « Les enjeux et perspectives de l’économie béninoise face aux défis de l’intégration régionale ». Le ministre de l’Economie et des finances a rappelé, par ailleurs, certaines projections au plan économique pour 2013. A l’en croire, l’année 2013 a démarré avec l’espoir d’une possible relance de l’économie mondiale. Et au Bénin, « les succès récemment enregistrés au niveau du sous-secteur cotonnier devraient se faire ressentir au niveau des autres secteurs de l’économie nationale ». Pour le ministre, si les tendances prévues se confirment tout au long de l’année le taux de croissance devrait s’établir autour de 5% comme en 2012.