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Casting douteux pour mèdiation dèlicate
Publié le samedi 8 fevrier 2014   |  24 heures au Bénin


Clôture
© aCotonou.com par DR
Clôture du 2ème Congrès de la Conférence des Juridictions Constitutionnelles Africaines
Cotonou, Samedi 11 Mai 2013 : Le 2ème Congrès de la Conférence des Juridictions Constitutionnelles Africaines vient à son terme Photo : Maître Robert Dossou, Président de la Cour Constitutionnelle


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On pensait s’être définitivement débarrassé d’eux, mais les deux hommes de main du premier mandat de Yayi Boni résistent à l’usure du temps, ils apparaissent brutalement sur les radars. Ils veulent profiter de la confusion socio-politique pour surgir de leurs cendres. Or, le peuple n’a pas fini de récolter les fruits amers de l’arbre dont il croit qu’ils ont été les planteurs en mars 2011. Le Bénin est-il en pénurie de personnes ressources ?

En effet, l’initiative de la Fondation Mathieu Kérékou dans le sens de la décrispation du climat politique, bien que louable, pèche dans la composition de l’équipe.

La présence de Me Robert Dossou risque bien de clouer l’avion au sol. En réalité, les difficultés socio-politiques du pays aujourd’hui sont dues en partie à la légèreté avec laquelle la cour constitutionnelle a été conduite sous l’ère Dossou. C’est bien Robert Dossou qui a transformé un président normal en un hyperprésident ; c’est encore Robert Dossou qui a mis Yayi Boni au-dessus des lois.

La question est de savoir si les victimes de la supercherie de mars 2011, peuvent s’asseoir avec leur bourreau sans rechigner. En principe, Me Robert Dossou devrait se faire discret, le temps que les plaies se cicatrisent. Mais en voulant être toujours au cœur de l’action, Robert Dossou risque d’être un contrepoids difficile à trainer par la fondation Mathieu Kérékou.

Par ailleurs, après deux faux départs, la médiation initiée par le gouvernement pour dénouer la fronde sociale a bien du plomb dans l’aile. Même si le titre lui confère ce rôle, Joseph Gnonlonfoun n’est plus en odeur de sainteté avec le peuple Béninois.

Sa gestion de la CENA a laissé un goût amer à bien de Béninois. A tort ou à raison, Il n’incarne plus cet homme de probité dont la présence devrait inspirer confiance. A vrai dire, Joseph Gnonlonfoun est de trop dans cette médiation. Le ver est dans le fruit.

En réalité, pour une efficacité de l’action politique, il faut faire le ménage, ranger les idées usagées et faire la place à de nouvelles visions, de nouvelles approches. Le problème n’est pas que ces cadres soient de mauvaise volonté ou des incapables. Mais ils ont trop souvent tourné le dos à la réalité, et ainsi brûlé l’avenir pour éviter d’assumer le présent.

Joseph Gnonlonfoun et Robert Dossou ont perdu leur aura d’antan. Sur le marché de personnes ressources, on peut bien les mettre désormais sur la liste supplémentaire. Ils sont désormais devenus des personnalités d’occasion. On peut bien prendre les deux pour le prix d’un.

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