La basse vallée de l’Ouémé couvre 70.000 ha de riches terres cultivables. Le leader de l’Alliance ABT estime même qu’il s’agit d’une mine d’or que le Bénin n’a pas encore suffisamment exploitée. C’est pourquoi, il a eu ce samedi 08 février 2014 une rencontre avec les jeunes cadres de la région.
Cette rencontre qui a eu lieu à Porto-Novo a réuni ingénieurs, enseignants, commerçants venus de Bonou, Adjohoun, Aguégués et Dangbo. Sous la conduite d’Emmanuel Zounmènou et de Ouitondé Kolawolé Issiakou, deux cadres de la région, ils ont exposé au Président Abdoulaye Bio Tchané leurs attentes et leurs doléances quant au développement de leurs communes et aux problèmes récurrents de chômage des jeunes.
Pour Emmanuel Zounmènou, le Président de l’Alliance ABT est le seul qui, de par ses origines et son charisme, pourra servir de ciment à la réalisation de l’unité nationale aujourd’hui mise à mal. De par sa formation et son parcours professionnel, c’est un homme qui a de l’ambition pour le Bénin et pour la vallée, a-t-il déclaré en substance.
Quant à Abdoulaye Bio Tchané, il a assuré qu’il ne restera pas au stade des discours pour montrer que la vallée de l’Ouémé doit être mise au service des jeunes. Pour lui, deux priorités doivent être prises en compte pour l’avenir du Bénin. Il s’agit d’abord du chômage des jeunes et de la question de l’octroi d’un revenu stable au profit des femmes.
Evoquant ce volet, il a révélé que l’Etat doit organiser les femmes qui en ont besoin afin de leur octroyer des revenus réguliers en vue de les aider à accroitre leurs activités. « Imaginez un peu l’impact que cela aura sur la croissance économique si trois à quatre millions de personnes autrefois très pauvres, se mettent à travailler et reçoivent un appui de l’Etat ! » a-t-il laissé entendre. Il ne s’agit pas de microcrédits mais de revenus réguliers et non remboursables que l‘Etat décide d’octroyer aux citoyens qui en ont le plus besoin. Il a réaffirmé que la vallée de l’Ouémé est une richesse qui doit être mise en valeur pour le bien de tous. La vallée de l’Ouémé est seulement exploitée à 30 % de ses potentialités.