Le parti Mouvement Espoir du Bénin (MEsB) du professeur François Adébayo Abiola est en ordre de bataille. La coordination du MEsB de la vallée a été installée lors d’une cérémonie présidée par le président du Parti, Pr François Adébayo Abiola, le samedi 08 février dernier à Adjohoun dans le département de l’Ouémé. La mobilisation des militants et sympathisants montrent à suffisance que le Parti s’enracine de plus en plus dans toute la vallée de l’Ouémé.
Adjohoun confirme son adhésion massive au parti MEsB. Le samedi dernier, les militants, amis et sympathisants du MEsB ont démontré leur présence dans la vallée et surtout dans la commune d’Adjahoun.
C’était à la faveur de la cérémonie d’installation de la coordination du MEsB dans la vallée. Pour la circonstance, la maison des jeunes d’Adjohoun, qui a accueilli la cérémonie d’installation des coordinations communales du MEsB dans le département de l’Ouémé, est devenue trop exiguë.
Les maires Gérard Adounsiba d’Adjohoun, Rayliou Arinloye de Sakété, Djiman Fachola d’Adja-Ouèrè, Raymond Fafoumi d’Ifangni ainsi que sa majesté le roi Signon de la vallée ont rehaussé de leur présence la cérémonie. La mobilisation a été si patente que le président du parti MEsB, professeur François Abiola n’a pas caché son émotion. Prenant la parole, il a déclaré : «On m’avait dit que je ne trouverais personne à Adjohoun. Mais voilà des gens qui sont là, pleins ! J’en suis très ému. Je suis content. On peut vous forcer à venir à une manifestation. Mais on ne peut pas vous forcer à l’effervescence que j’ai vue ». Par la suite, le président du MEsB a procédé à l’installation de la coordination de son parti dans la vallée de l’Ouémé avant d’échanger avec ses militants dans un style direct. Il a insisté sur les vertus qu’il faut pour le développement d’une nation. Il n’a pas occulté la tension sociale actuelle. Il a expliqué les démarches du gouvernement pour calmer la tension. « On ne saurait régler un problème national en une seule séance. Donc ceux qui parlent d’échec des négociations après le rendez- vous de la fois dernière se trompent », a-t-il martelé.
Dès lundi, les forces syndicales et le gouvernement se retrouvent pour, cette fois-ci, aborder le fonds des revendications. « A la dernière rencontre, c’est la procédure du mouvement que nous avons étudiée », a-t-il informé l’assistance qui avait soif de comprendre l’état des négociations. Le professeur François Abiola, dans son manteau de ministre d’Etat, chef de la délégation gouvernementale, a rassuré les populations sur le fait qu’il n’y aurait pas d’hôpitaux morts comme prévu. Il suggère pour un bon climat social « la courtoisie et la tolérance pour tout le monde »
