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Fraternité N° 3538 du 7/2/2014

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Les ‘‘fous du roi’’ répondent aux détracteurs du chef de l’Etat : « Yayi ne cédera pas aux chantages », dixit Nazaire Dossa
Publié le lundi 10 fevrier 2014   |  Fraternité


Conseil
© Autre presse par Presidence
Conseil de l`entente: réunion des chefs d`Etat et de gouvernement à Niamey.
Mardi 17 Décembre 2013, à Niamey (Niger). Tenue de la 2 ème session ordinaire de Conférence au sommet des Chefs d`Etat et de Gouvernement du Conseil de l`Entente. Photo : Le president Boni Yayi.


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La vérité des faits dans la cité face aux attaques des syndicalistes et de certains acteurs de la classe politique dont fait l’objet le président Yayi et son gouvernement. C’est ce qui a amené les ‘‘fous du roi’’ à savoir Fred Houénou, Farouk Soumanou, Frédéric Béhanzin et Nazaire Dossa, coordonnateur du Front pour la sauvegarde des acquis de Boni Yayi à monter au créneau vendredi dernier au Codiam à Cotonou.

D’abord en ce qui concerne les revendications et les mouvements de grève lancés par les confédérations et centrales syndicales, le coordonnateur des ‘‘fous du roi’’, Farouk Soumanou a signifié :

« C’est une grève politique inopportune et préméditée. Je n’ai jamais vu les images des bastonnades. Les demandes par les syndicalistes des limogeages du commissaire de Cotonou et du préfet de l’Atlantique-Littoral sont illicites. Les défalcations sont normales car qui n’a pas travaillé n’a pas droit au salaire ».

De plus, s’agissant des magistrats, il s’est étonné du délai très court entre le conseil des ministres et la grève illimitée sans avoir fait recours au Conseil supérieur de la magistrature (Cms). « Cette grève paraît suspecte », a-t-il lâché. Farouk Soumanou n’a également pas oublié la demande d’annulation du concours dit frauduleux par les syndicalistes. A ce sujet, sa position est claire :

« C’est inadmissible. Si le gouvernement annule ce concours, ça va créer des précédents graves. Il faut détecter les cas de fraudes et corriger ». Toujours au sujet de la répression de la marche du 27 décembre dernier, Fred Houénou pense que la police a bien fait son travail et que force doit rester à la loi. Nazaire Dossa est allé dans le même sens en faisant recours à l’histoire et aux mouvements de grève tués dans l’œuf lors du règne des anciens présidents Zinsou et Soglo avant de souligner que l’autorité de l’Etat doit être affermie.

Rien n’arrivera à Yayi
La conférence de presse du vendredi dernier a été aussi l’occasion de répondre aux députés Candide Azannaï, Saka Fikara, Epiphane Quenum…Pour Farouk Soumanou, Azannaï est mal placé pour dire que la jeunesse est manipulée.

Rappelant qu’il a trahi la Rb et qu’il voulait être le président de l’Assemblée nationale et dès qu’il n’a pas eu ce poste, il est devenu hargneux, Farouk Soumanou a conclu qu’il le défie de se faire réélire député aux prochaines élections législatives.

Sur la polémique autour des photos diffusées sur le net et dans certains journaux où Patrice Talon est en compagnie de certains députés, il a demandé à tous ceux qui se sont sentis diffamés de poursuivre « Jeune Afrique ».

Frédéric Béhanzin est revenu sur l’ultimatum d’une semaine donné au président Yayi par lesdits députés lors de leur sortie médiatique et a martelé que c’est utopique. Pour Fred Houénou, il y a une catégorie de Béninois qui les pousse à bout. Cependant, il constate :

« Nous sommes des fous du roi mais c’est nous qui faisons preuve de sagesse ». De son côté, Nazaire Dossa a fait remarquer que rien n’arrivera à Yayi et qu’il partira en 2016 et que les Béninois auront soif de lui. Mais, il a tenu à mettre en garde les pourfendeurs du régime. « Yayi ne cédera pas aux chantages », a-t-il conclu.

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