La 7e édition du marathon de Saint François de Sales de Parakou a vécu. Au terme de la course qui a eu lieu samedi 8 février dernier, Bertin Ezin est monté sur la plus haute marche du podium chez les hommes, mettant ainsi fin au règne sans partage depuis six ans de Patrice Lompo qui n’était pas sur le marathon cette année, alors que Bentille Alassane s’est imposée chez les dames.
Chez les garçons, c’est l’athlète Bertin Ezin, âgé de 23 ans, qui vient en tête. Il a parcouru les 42,195km en 2h 37'41''. William Akowanou et Bio Mohamed Tabé sont respectivement 2e avec 2h.39'11'' et 3e dos.133-2h.43'08''. Chez les dames, 1ère : Bentille Alassane avec 2h.50'38'', Odette Ifonti (3h.14'27") et 3e : Jacqueline Vidjennagni (3h.42'09''). Ainsi se présentent les podiums pour la plus longue distance de la septième édition du marathon salésien de Parakou qui s’est déroulée samedi 8 février dernier sous le thème :
«Soyez ce que vous êtes et soyez-le bien», une exhortation de Saint François de Sales.
L’athlète Bertin Ezin entre ainsi dans l’histoire de cette course, en détrônant l’intraitable Patrice Lompo qui s’est imposé sur les six éditions antérieures du marathon, mais qui n’était pas sur la ligne de départ cette année.
Il faut souligner que conformément au compteur Jones, la compétition s’est déroulée également sur les 21km, 10km et 5km, avec des heures de départ différentes.
Au total, 1255 coureurs sur plus de 1400 inscrits ont pris effectivement part à ce sport de masse, dans le but de prouver non seulement leur endurance mais aussi et surtout pour essayer de reculer un tant soit peu les frontières de l’obésité, du diabète, de l’hypertension artérielle et leurs corollaires de maladies cardio-vasculaires et d’accidents vasculaires et cérébraux (AVC), notamment l’hémiplégie.
Au nombre des participants, il y avait de nombreux étrangers, notamment des acteurs du marathon d’Annecy qui a d’ailleurs inspiré le père Guillaume Kambounon, initiateur de celui de Parakou.
En dehors des prix réservés aux meilleurs, chaque participant a eu droit à un maillot de course griffé d’un dossard et d’une médaille à la fin de la compétition.
Fidèle à son slogan «Tout par amour rien par force», le marathon a offert un cadre fédérateur, de rencontre et d’échanges entre des gens de plusieurs cultures nationales et étrangères.
Il faut souligner que l’innovation au titre de cette année, dans le cadre du jubilé marquant les 70 ans d’évangélisation de l’église catholique à Parakou, c’est la mise à disposition d’une enveloppe de 1.000.000 F CFA des premiers jeunes inscrits sans distinction de religion ni de sexe : élèves, étudiants et apprentis désireux d’entreprendre.