Dans le souci de mieux organiser le secteur de la microfinance il a été décidé de mettre fin à l’exercice illégal de cette activité. A cet effet, sept structures ont reçu leur agrément, dans l’après-midi du vendredi 7 février dernier pour s’être conformées à la nouvelle règlementation.
La cérémonie a eu pour cadre les locaux du ministère de l’Economie et des Finances en présences des responsables des structures concernées.
Par Sabin LOUMEDJINON
A partir du mois d’avril prochain, l’exercice d’activité de la microfinance sera assujetti à la détention d’un agrément. Pour s’être conformées à cette nouvelle règlementation, sept nouvelles structures de microfinance ont obtenu dans l’après-midi du vendredi 7 février dernier leur agrément. C’était au cours d’une cérémonie fort simple mais très importante présidée par le directeur adjoint de cabinet du ministre de l’Economie et des Finances, Taba Chabi Kassim, en présence du directeur général du Fonds national de Microfinance, Jean Panti.
Dans son mot de bienvenue, le coordonateur de la Cellule de surveillance des Systèmes financiers décentralisés (SFD), Louis Biaou, s’est réjoui de la tenue de la cérémonie qui, souligne-t-il, est très importante dans la vie des structures évoluant dans le secteur. Il estime que c’est une cérémonie qui servira de déclic pour ceux qui hésitent encore à se mettre au pas.
Louis Biaou sera soutenu dans ses propos par le directeur général du Fonds national de la Microfinace qui a rappelé qu’avant les sept récipiendaires du jour, six autres structures ont déjà rempli la même formalité. Ce qui porte à 13 le nombre total en règle dans le secteur. Il précise que sept autres structures sont encore attendues. «Les efforts déployés ne sont pas vains. Mais je vous rappelle que l’agrément n’est pas une fin en soi. Respecter les normes est le plus important», a-t-il indiqué
Pour sa part, le directeur adjoint de cabinet du ministre en charge de l’Economie et des Finances, Taba Chabi Kassim a salué les efforts des uns et des autres pour l’assainissement du secteur des microfinances. Il a dit également sa gratitude aux partenaires qui les accompagnent avant d’exhorter les sept autres restantses à faire l’effort de se conformer à la loi.
A l’endroit des récipiendaires, le directeur adjoint de cabinet a précisé les avantages qu’offrent cette mise en conformité des structures de microfinance. «L’agrément permettra aux autorités de vous appuyer au moment opportun», a-t-il ajouté
Quant au porte-parole des récipiendaires Latif Amadou, il a remercié les partenaires techniques et financiers (PTF) et assuré les autorités que c’est bien maintenant qu’une autre bataille va commencer au niveau des récipiendaires. «Une chose est d’avoir l’agrément, et l’autre est de le mériter» Puis, il promet au nom de ses collègues de relever le défi.
Le président du Conseil d’administration de Consortium Alafia, Valère Houssou,s’est réjoui, lui de voir le groupe s’agrandir. Il a rappelé que d’ici au mois d’avril prochain, il ne sera plus possible d’exercer l’activité de microfinance sur toute l’étendue du territoire sans posséder un agrément.