Que pourront Ulrich Alahoutadé et ses poulains cet après-midi face aux Black-Starlettes du Ghana ? C'est la question qui pilule les lèvres des mordus du cuir rond béninois suite à leur timide sortie face aux jeunes Fennecs algériens lors du match d'ouverture de cette grande messe du football africain dans la catégorie des moins de 20ans que l'Algérie accueille. Dans une confrontation où l'adversaire était prenable, les jeunes Ecureuils ont laissé passer leur chance de se retrouver dans le carré d'As synonyme de qualification pour la coupe du monde des moins de 20ans que la Turquie s'apprête à accueillir. Manque de cohésion, mauvais quadrillage du rectangle vert, absence de coordination entre les différentes lignes et au finish un avant centre laissé pour compte dans la défense adverse. Quelle mouche aurait piqué le patron du banc de touche des Ecureuils de jouer avec un système de jeu auquel, ils n'étaient pas habitués ? Le 5-4-1. Pour les profanes, il s'agit de cinq défenseurs, quatre milieux de terrain et 1 seul attaquant en pointe. Personne n'a reconnu ces jeunes Ecureuils très solidaires dans tous les compartiments de jeu avec une machine bien huilée qui faisait ravage sur tout son passage. Nigérians, Ivoiriens et Sénégalais ne me diront pas le contraire. Deux rencontres ne se ressemblent guère certes mais, mon inquiétude se situe au niveau du jeu produit par les jeunes ghanéens malgré leur défaite devant les jeunes pharaons. Rapides, solidaires, techniques et volontaires, les jeunes ghanéens qui gardent la lanterne rouge après leur première sortie dans le groupe A voudront se racheter devant les béninois qui ont déjà 1point dans leur gibecière. Le patron du banc de touche des Ecureuils devra trouver les justes chiffres pour résoudre l'équation ghanéenne. Il est souvent dit qu'un match se joue sur une aire de jeu et jamais sur papier, que la balle est ronde, qu'elle roule pour les 22 acteurs durant 90mn. Et qu'il ne faut jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Ce qui est sûr, si les béninois ne changent pas leur manière de jouer et ne mouillent véritablement les maillots devant la jeune formation ghanéenne et ne s'en sortent… Si à défaut d'une victoire, ils n'obtiennent le nul, ils pourront dire adieu à la compétition. Mais loin d'être un pessimiste, j'ai foi que les nôtres vont puiser dans leurs dernières ressources pour gagner le pari, celui de se retrouver dans le carré d'As et cela passe par une victoire impérative cet après-midi en terre algérienne.