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Charles TOKO : "Sincèrement, je pense que nous sommes devant un exemple typique d’un gouvernement de parvenus, voire de malades. "
Publié le mardi 11 fevrier 2014   |  24 heures au Bénin




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Mensonges !

« Dr Yayi Boni, premier producteur de coton dans la commune de Tchaourou. Avec 80 hectares, Le Président de la République a récolté 129 tonnes de Coton soit environ 1,5 tonne à l’hectare. C’est certainement l’un des rendements les plus élevés à l’hectare obtenus dans son champ à Tchaourou ». Communiqué passé en bande défilante sur l’Ortb.


On peut tout faire quand on est président de la République. Surtout lorsqu’on s’appelle Yayi Boni et qu’on peut se foutre de toutes les règles démocratiques. Mais n’empêche !
Combien de tracteurs appartenant à l’Etat ont travaillé dans ce champ ? Combien d’ouvriers ont quitté Banikoara pour venir récolter le coton dans ce champ ? Le président a-t-il fait le bilan de son champ de coton ? C’est bien facile de dire qu’on a produit 129 tonnes de coton sans preuve. Là où en lieu et place de sang, le président a vu du mercurochrome, qui a dit qu’il n’a pas vu du coton en lieu et place de gari. Tout le monde sait que le mensonge est l’arme de communication par excellence du gouvernement Comment vérifier que le président a fait 129 tonnes ? Bande de menteurs !!!

Il a pété un câble…

« La deuxième des choses, est-ce que vous pensez qu’il est matériellement possible aujourd’hui qu’on trouve un garde de corps pour chaque magistrat ? Ils parlent de sécurité collective. L’Etat a le devoir d’assurer la sécurité de tous les Béninois. Y compris les policiers qu’on mettra à leur disposition. Si on doit assurer la sécurité de tous les magistrats que nous avons, trouvons aussi le moyen de dire aussi que les policiers ou les militaires qui vont assurer cette sécurité-là, qu’on assure leur sécurité. C’est des Béninois. Donc à mon avis, ce n’est pas des revendications qui sont des revendications acceptables ». Komi Koutché, ministre de la Communication et …Ministre des Finances en devenir.

Sincèrement, je pense que nous sommes devant un exemple typique d’un gouvernement de parvenus, voire de malades. On aurait tout vu et tout entendu. Des ministres qui pensent qu’il faut créer « Yayiville », des ministres qui dansent et jouent de la guitare pour le prince. Des ministres inconnus sortis de nulle part aux ministres incapables.
Nous voici à présent en face d’un ministre ignare. Car, même mon grand père au village n’oserait dire que des « policiers et militaires » ont aussi besoin de garde-corps. Ça, c’est la meilleure. Alors Monsieur le ministre, quel est le serment que fait un policier ? Un militaire ? Essayez de demander à votre garde du corp.
C’est indécent pour un ministre de raconter de telles contrevérités. On comprend dès lors qu’on a affaire à tel ministre, tel président. On comprend dès lors que nous sommes en face des gens qui peuvent tout, pourvu qu’ils sauvegardent leurs postes.
Parce que des magistrats ont demandé des gardes du corps, le ministre de la Communication se croit obliger de dire que les policiers ont besoin eux aussi de sécurité. C’est ça qu’on appelle cadre. La haine des magistrats qui tiennent la dragée haute contre l’imposture lui fait tourner la tête. Au lieu d’être responsable et chercher des solutions aux problèmes effectifs, on s’adonne au mensonge et à la délation.

Morceau choisi :
« Mais ces syndicalistes retraités n’ont qu’à se dévisager aussi. Ils n’ont qu’à transformer leurs mouvements en partis politiques officiels. Et il faut qu’ils commencent par faire l’animation politique sur le terrain. Mais qu’on évite de se cacher sous le mouvement syndical, pour pouvoir continuer à faire ce qui se passe ». Komi Koutché.

Voici le genre de conseils que des ministres donnent à leur patron. Dans ces conditions, comment voulez-vous qu’il ne dise pas que les syndicalistes ont versé du mercurochrome ou du sang d’animal sur eux-mêmes ? Ce sont des conseils des ministres tels que Komi Koutché. Parce que pour lui, tous ceux qui manifestent contre son président sont manipulés par les politiciens. On voit le danger partout. On a peur de perdre ses privilèges si bien qu’on se croit obliger de déblatérer. Après, c’est pour raconter ceci : « Je vous confirme encore que je suis totalement indépendant par rapport à ma pensée »… Prisonnier de la pensée de Yayi Boni oui…Sinon, Monsieur le ministre n’a rien trouvé de mal dans tout ce que le président a dit. Tout est bon. Il le félicite et prêt à se coucher pour servir de tapis. C’est ça notre ministre de la Communication, ministre des Finances en devenir appelle être « indépendant » par rapport à sa pensée. Et par rapport à son ventre et son poste alors ?

Muscles et neurones

« … Les recours ne peuvent pas toujours être des recours de muscles…. ». Martial Sounton, ministre de la Fonction publique.
Ah oui ? A qui s’adresse-t-il ce ministron-pasteur ? Aux syndicalistes ? Je ne crois pas. Non, il s’adresse à son chef. Le président Yayi Boni. Bravo. C’est la première fois qu’un ministre ose lever le ton contre le président Yayi Boni. Monsieur le président tout puissant, le ministre Sounton vous dit que les recours ne peuvent pas toujours être des recours de muscles. Autrement dit, il ne sert à rien de toujours vouloir « bondir ». Il faut de temps en temps s’aplatir.
Votre Ministre Sounton vous conseille d’éviter de parler de guerre tout le temps. Il faut être positif et éviter d’être rustre. Monsieur le président, votre ministre Sounton vous conseille d’utiliser moins vos muscles que vos neurones !
Votre ministre Sounton. (Par voie hiérarchique)

Qu’elle instance ? la Constitutionnelle ? Non !

« …il y a des instances pour trancher. Si c’est le gouvernement qui a raison ou si ce sont les syndicats qui ont raison…. »
« …Le Bénin est le seul pays où on insulte tout le temps le chef de l’Etat… ». Komi Koutché.
Monsieur le Ministre, nous savons que votre obsession, c’est de devenir le ministre des Finances. Pour vous et les Nagots qui vous soutiennent dans cette entreprise, l’heure est venue pour un Nagot (01) d’occuper ce poste afin de faire profiter ses frères avant le départ de Yayi Boni en 2016. Tout le monde le sait. Au dernier remaniement, vous y étiez presque : Komi Koutché, ministre des Finances. A la dernière minute, votre nom a été rayé ! Yakooooo !
On comprend votre obsession à vouloir occuper ce poste. Mais ce n’est pas une raison pour nous prendre comme des « zozo ». Le Bénin est le seul pays où on insulte un chef d’Etat. De deux choses l’une : où vous mentez à dessein afin d’attirer l’attention du roi sur votre détermination à le soutenir (Ce que je crois fermement) ; où alors, vous n’avez jamais mis les pieds hors du Bénin. Et même dans ce cas, vous avez un poste télé chez vous non ? Une radio dans votre voiture ? Vous ne lisez pas la presse étrangère ? Vous suivez quand même l’actualité française ? Vous avez entendu parler des « Guignols de l’info » ?... Ne dites plus jamais ça, Monsieur le ministre des Finances…euh pardon, ministre de la Communication !
(01). Je ne suis ni régionaliste, ni ethnocentriste. Ma maman est de Manigri. De la famille Chabi Odin.

Charles Toko

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