En attendant la Coupe du monde, Brésil 2014, l’Afrique a vibré au rythme de son traditionnel Championnat des nations au mois de janvier dernier en Afrique du Sud. Compétition des locaux, le CHAN 2014 s’est déroulé sans anicroche et avec à la clé, le sacre de la Libye comme la révélation de cette compétition.
La phase terminale du CHAN, version Afrique du Sud, a été pendant plusieurs semaines, le point de mire et de grandes attractions du continent noir. Les équipes participantes ont eu le mérite d’évoluer dans un registre dominé de fair-play total, de respect et d’assimilation des règles du jeu et de démonstration des talents cachés. Ce qui a permis de révéler à la face du monde, la force et la qualité d’organisation de la structure confédérale qui n’a laissé place à aucune triche ; ce qui a aussi eu pour aboutissement heureux, le sacre d’une nation (la Libye) non attendue à ce stade de la compétition.
En présence constante du faiseur des bonnes œuvres, Issa HAYATOU, puisque c’est de lui qu’il s’agit, lorsqu’on veut parler de la Confédération africaine de Football (CAF), la phase finale du championnat qui a mis aux prises douze nations consacre la qualité du jeu africain, son développement et ses avancées surtout pour ce qui concerne le démenti des pronostics par rapport à l’équipe gagnante : la Libye.
En effet, il y a lieu de reconnaitre la dynamique constante dans laquelle s’inscrit désormais le football africain. Issa HAYATOU a imprimé, et ce, depuis quelques années, une nouvelle dimension au jeu africain, souvent considéré comme le laissé pour compte dans le concert des nations. Réservoir impuissant de joueurs de talents, l’Afrique, avec ce prince du Cameroun, commence allègrement à s’affirmer comme une puissance footballistique. Les restrictions autrefois à elle imposées par l’instance faîtière mondiale sont de plus en plus levées, grâce à la politique très influente du Président de la CAF, HAYATOU. Le nombre d’équipes participantes aux Coupes du monde a été revu à la hausse, passant à désormais à cinq, et l’Afrique a eu le grand privilège d’accueillir cette prestigieuse Coupe, du moins son organisation dans un pays longtemps marqué d’apartheid et de racisme, l’Afrique du Sud.
Depuis ce temps où l’Afrique a commencé à avoir voix au chapitre, des innovations régulières sont apportées à son jeu. Issa est toujours resté à l’avant-garde de ces mutations positives ; ce qui participe au développement de tout le système de fonctionnement et de gestion de l’activité sportive sur le continent noir.
Progressivement mais sûrement, l’Afrique évolue et avec elle son football
Mais ces actions de reconstruction n’ont pas été portées de la même manière par tout le monde. Et c’est pourquoi, de notre regard d’analyste averti, nous nous sommes évertués à éveiller la conscience du président HAYATOU sur certaines pratiques autour de lui, qui avaient tendance à ternir l’image et la qualité que lui, HAYATOU, recherchait dans toutes ses actions. Aujourd’hui, la machine semble huilée et nous nous flattons des avancées notoires enregistrées au cours de ce mandat que beaucoup d’Africains, du nord comme du sud, de l’est comme de l’ouest, voudraient continuel. En tout cas, tout le monde s’accorde à reconnaitre en cet homme hors pair, la valeur intrinsèque d’une positivité, d’une intelligence et d’une compétence multidimensionnelle heureuse.